Des rues de Hô Chi Minh-Ville au mont Saint-Clair de Sète, d'un village des Vosges à la clameur de Bangkok, Linh, adoptée au Vietnam par des parents français, reconstitue sa propre histoire au travers des voix de ses deux mères, Françoise et Minh, et de la sienne.
Comment se construire quand on est une enfant vietnamienne au sein d'une famille blanche ? Comment se trouver quand on n'appartient à rien ? Les souvenirs fragmentés peuvent-ils former un tout cohérent ? Dans Sous les strates, trois histoires s'entremêlent et trois voix se rejoignent pour dire une chose : aujourd'hui, Linh est exactement là où elle veut être.
Premier roman choral et féministe sur l'identité, la maternité, l'adoption transraciale et les violences conjugales, Sous les strates raconte la trajectoire d'une femme racisée et lesbienne.
Dans ce roman féministe qui porte haut les couleurs de l'identité, la maternité et les violences conjugales, trois voix s'élèvent pour retracer le chemin de Linh, jeune femme racisée et lesbienne.
Un roman choral engagé et intime, sublimé par l'alternance de points de vu.
L'attente, quand on a 17 ans, brûle plus encore que le soleil de Palma - mais attendre quoi ? Un signe de son père, activiste en cavale, qui exige son silence pour échapper aux autorités?? L'aide d'une bande de déserteurs, menaçants et armés, qui défilent dans le salon maternel?? Ou le retour de ce mystérieux agent du gouvernement promettant à l'ado la liberté s'il livre son père ?...
Notre héros, lui, a d'autres préoccupations : le surf, les cours, les filles... et ce garçon, Esteban, surgi dans sa vie comme une déflagration. Quand ce nouvel ami lui propose de tout plaquer pour le suivre, son destin bascule. Doit-il trahir son père et abandonner sa mère ? Fuir sans se retourner vers la France et les vagues du Pays basque??
Vincent Quivy raconte l'adolescence dans un premier roman nerveux et mélancolique, celle d'un garçon qui veut simplement aimer et vivre, libéré du poids de l'héritage familial.
Avec "Ni pleurs, Ni pardon", un roman coup de poing qui vous bouleverse, vous déchire et vous emporte, Vincent Quivy signe une oeuvre saisissante qui ne pourra que vous marquer ! Mon gros coup de coeur de la rentrée littéraire !
EYENIMAL
Dans ce premier tome de la trilogie des aventures d'Elias, on découvre un héros aux prises avec un terrible secret : celui de ses origines. Alors qu'il pensait être le descendant de deux indiens d'Amérique, il apprend que ses véritables parents étaient en fait des Français immigrés. Afin de découvrir la vérité, il quitte son Oregon natal pour aller mener son enquête familiale en France.
Une plongée dans le secret et la violence qui ont prévalu à sa naissance. Un véritable thriller qui contient tous les thèmes bouyssiens qui ont fait le succès de l'auteur : la terre, la nature, le crime, la famille, le secret...
"Un homme c'est fait pour marcher en avant mon fils, à son rythme, pas pour reculer...c'est fait pour ça un homme" (Franck Bouysse)
Dans ce premier tome de la trilogie des aventures d'Elias, on découvre un héros aux prises avec un terrible secret : celui de ses origines. Alors qu'il pensait être le descendant de deux indiens d'Amérique, il apprend que ses véritables parents étaient en fait des Français immigrés. Afin de découvrir la vérité, il quitte son Oregon natal pour aller mener son enquête familiale en France. Une plongée dans le secret et la violence qui ont prévalu à sa naissance.
Entre lignée, héritage et lourds secrets, Pur sang évoque la manière dont le passé façonne l'homme, et comment parfois s'en affranchir. Un roman initiatique riche de beauté et de poésie. Une ôde à la nature !
Dès les premières lignes, je n'ai plus lâché ce best-seller. Valérie Perrin, autrice de Changer l'eau des fleurs et Trois.Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.En offrant l'hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu'une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d'une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes. Tandis qu'elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres. Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l'image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l'homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l'amitié.
"Sally s'est enfuit. Elle fuit sa vie d'adolescente, sa vie vide de sens, le colère envers le monde et son anorexie. Elle ne reviendra pas dans cette clinique. Liss, la cinquantaine, l'héberge pour quelques temps alors qu'elle ne devait rester qu'une seule nuit. Elle lui fait découvrir son monde, sa ferme posée au coeur d'une belle campagne, ses champs dorés, son verger regorgeant de fruits, ses poires... Elle lui offre la possibilité d'être elle-même, loin des jugements."
Dans ce roman lumineux où deux âmes blessées échouent, se rencontrent et guérissent ensemble, Ewald Arenz nous offre un petit bijou de bienveillance, un hymne à la nature et à l'amitié. Une lecture qui panse les blessures et éveillent les cinq sens.
Quand Antonio, célèbre présentateur télé, tombe de l'échelle dans son jardin, Claudia, son épouse, tarde un peu à appeler les secours.
Cet homme avec lequel elle a partagé sa vie, et qui revient de l'hôpital affaibli, l'a trahie. Tout le monde, Antonio le premier, s'attend à ce qu'elle lui pardonne. Mais Claudia n'y parvient pas.
Barbara Frandino fait implacablement monter la tension entre ses personnages, ne passant à côté d'aucune de leurs faiblesses pour mettre en scène la lente descente d'un couple aux enfers.
« Barbara Frandino explore les vestiges d'un couple détruit et décrit magnifiquement la renaissance d'une femme trahie. »
Canada, fin des années 1960. Des milliers de jeunes autochtones, libérés des pensionnats, essaient de survivre dans le quartier d'East Vancouver, entre prostitution, drogue et petits boulots.
Il y a Maisie, qui semble si forte ; la discrète Lucy, épanouie dans la maternité ; Clara, la rebelle, engagée dans l'American Indian Movement ; Kenny, qui ne sait plus comment s'arrêter de fuir, et, enfin, Howie, condamné pour avoir rossé son ancien tortionnaire.
D'une plume saisissante, Michelle Good raconte les destins entremêlés de ces survivants. Un roman choral bouleversant.
Cinq petits indiens, comme Clara, Howie, Lucy, Maisie et Kenny. Cinq enfants forcés de grandir dans un pensionnat en Colombie Britannique visé à les rendre plus "blancs". Les destins s'entrecroisent, les histoires se livrent, les vies se déroulent et ces cinq personnages nous racontent leurs traumatismes et leurs reconstructions. Un immense coup de coeur pour ce roman merveilleusement bien écrit !
Californie : 13 meurtres, 50 agressions, 42 ans de traque : un true crime glaçant, en partenariat avec Society En 2018, la police américaine annonçait l'arrestation du Golden State Killer , auteur de plus de 140 cambriolages, 50 viols et au moins 13 meurtres dans les années 1970 et 1980.
C'est la fin de plus de 40 années de traque que le journaliste William Thorp va remonter, au fil d'une enquête totalement inédite et tentaculaire.
Dans ce décor idyllique de Californie, c'est toute une époque qui se dessine, celle des hippies, des banlieues et d'abord de petits délits sans lien apparent, plutôt inoffensifs. Des cambriolages, nombreux, et toujours dans la même zone géographique du comté de Sacramento. Et bientôt, des viols, à répétition, avec toujours un scénario identique. Il faudra des années aux enquêteurs pour parvenir à lier les affaires entre elles. Et des années encore pour les relier à une série de meurtres sanguinaires.
C'est grâce à l'acharnement de policiers et notamment d'un duo hors norme, Carol Daly et Richard Shelby, conjugué aux progrès scientifiques (l'ADN par parentèle) que le Golden State Killer sera arrêté.
Dans cette enquête où tout est vrai, c'est le portrait d'un homme, d'une époque et le récit d'une enquête qui permettent de comprendre comment la sauvagerie de ce criminel a pu se déchaîner en toute impunité.
Sur la route 66...
Philadelphie, juillet 1973. Voilà un an qu'Amy est sans nouvelles de sa grande soeur partie tenter sa chance au Manoir Playboy, à Los Angeles. Inquiète, la jeune adolescente décide de la rejoindre. Pour cela, il lui faudra traverser les États-Unis. Seule.
Dans une Amérique de la contre-culture secouée par le scandale du Watergate et traumatisée par la guerre du Viêtnam, sa route sera longue, semée d'imprévus, de belles rencontres et d'individus singuliers : vétéran, couple en cavale, hippies de la dernière heure...
Cet ouvrage a reçu le Prix Les Petits Mots des Libraires et a été finaliste du Prix Maison de la Presse
Amy a seize ans, non quinze, non quatorze ans et demi - bref, Amy est une adolescente en mal d'amour qui décide un jour de quitter Philadelphie, sa ville natale, pour rejoindre Los Angeles afin de retrouver sa sœur, Bonnie. Il n'y a qu'une seule chose à faire pour traverser les Etats-Unis en 1973 : faire du stop. Avec l'aide de personnages haut en couleurs qui représentent une Amérique sociale et politique tour à tour blasée, violente et perdue, Amy va se découvrir et construire sa vie de jeune femme. Un road trip purement et simplement génial, un véritable roman à lire sur les playlists rock'n'roll des années 70, cet été au soleil !
Cooper et sa fille de huit ans vivent coupés du monde dans une cabane dans le nord des Appalaches. Que fuient-ils ? Qui les menace ?
Cooper et sa fille de huit ans, Finch, vivent coupés du monde dans une cabane dans le nord des Appalaches. La petite fille a grandi au milieu des livres et de la forêt, respectant les dures règles de la vie sauvage. En grandissant, elle cherche à repousser les limites de leur isolement et commence à s'interroger sur le monde extérieur. Hanté par les démons de son passé, Cooper sait qu'il ne peut pas révéler à sa fille les raisons qui ont provoqué leur fuite.
Dans le silence de la forêt, leurs seuls compagnons sont un étrange voisin du nom de Scotland, dont l'omniprésence bienveillante ressemble curieusement à une menace, et Jake, un vieil ami de Cooper qui leur apporte des vivres chaque hiver. Sauf que cette année, Jake ne vient pas. Ce refuge qui les abrite depuis des années sera-t-il leur sanctuaire ?
Kimi Cunningham Grant signe un thriller atmosphérique sur le lien familial, les ombres du passé et la rédemption. Elle décrit avec puissance un lieu hors du monde où le moindre son est annonciateur d'un danger, où la nature est aussi bien refuge que prison.
Remarquablement construit, le récit ménage ses révélations. La tension monte par petites touches : un roman où le suspense se marie à l'émotion.
Le Figaro magazine Le roman dévoilera ses vérités jusqu'à une fin qui vous arrache le coeur. Une tension dramatique remarquable.
LiRe Un roman exceptionnel Ron Rash Une grande et belle histoire d'amour filial qui sort définitivement des sentiers battus.
L'Alsace Traduit de l'anglais (États-Unis) par Alice Delarbre
Par l'autrice de Les passeurs de livres de Daraya Grand Prix des lectrices Elle Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il a séduit Ayla, professeure de français, avec un poème. La vie est douce quand on est jeunes, amoureux et parents comblés d'une petite fille.
Mais Göktay refuse de vivre dans une bulle. Pour avoir signé une pétition de plus, une pétition de trop, il est arrêté et jeté en prison. La répression menée par le président Erdogan s'abat, féroce et violente.
Des milliers d'activistes, de journalistes, de fonctionnaires et d'universitaires sont réduits au silence par un pouvoir cynique, habile à manipuler l'opinion.
Ayla s'était toujours retenue de s'engager : le confort du quotidien et sa famille comptaient par-dessus tout. Bouleversée de voir Göktay sombrer dans le désespoir et révoltée par l'injustice, elle décide de reprendre le flambeau.
Un roman de colère et d'amour, traversé par l'Histoire.
Un roman poétique, puissant, qui interroge la liberté d'expression dans la Turquie contemporaine. Somptueux !
Depuis l'Antiquité, le mythe de Pygmalion et Galatée n'a de cesse de fasciner et d'inspirer des artistes. Mais ce récit millénaire du sculpteur misanthrope, épris de la statue qu'il vient de réaliser, demeure inachevé : lorsque Galatée est transformée en être vivant par les dieux, elle est réduite au silence par les hommes. Enfin, il est temps pour elle de devenir la narratrice de sa propre histoire et ainsi de choisir elle-même son destin.
Avec cette courte nouvelle, Madeline Miller réinvente le mythe de Galatée pour une fresque poignante sur la condition de la femme.
Le bourdonnement incessant des cigales et la chaleur ne facilitent pas les choses pour Asa. La jeune femme vient de déménager à la campagne, et elle tente de s'adapter à la situation. Si son mari a changé d'emploi, elle a perdu le sien, et elle vit désormais près de ses beaux-parents, soucieuse de remplir ses journées vides de toute occupation sérieuse. Asa se décide donc à explorer son environnement et, lors d'une de ses promenades, tombe dans un trou. Cet incident sera le premier d'une série d'expériences étranges dans un monde peuplé de créatures bizarres. L'existence d'Asa prend alors un tournant imprévu...
Le Trou peut se lire comme une fable sur le monde du travail, le couple et les normes sociales qui régissent nos sociétés aux dépens des femmes. Sous la plume de Hiroko Oyamada, la critique sociale rencontre une envoûtante réécriture du monde par les moyens du réalisme magique.
A la frontière du fantastique, Hiroko Oyamada nous conte l'histoire d'une femme obligée de quitter son travail pour suivre la mutation de son mari en pleine campagne. Comment Asa peut-elle trouver sa place dans ce foyer vide et caniculaire ? Un roman étrange mais fabuleux, qu'on dévore d'une traite et qui fascine.
Août 1939. Grace Bennett a toujours voulu s'installer à Londres, mais le travail qu'elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères croulent sous les livres où s'entasse la poussière, le propriétaire est aussi austère que son établissement exigu, et dehors, la guerre gronde déjà. Pourtant, entre les black-out et les évacuations, Grace trouve dans la lecture un trésor insoupçonné.Lorsque le Blitz ravage la ville et que la panique gagne les abris, Grace puise dans les merveilles de la littérature pour apporter aux autres, et à elle-même, l'espoir de jours meilleurs.Un roman inspirant et vibrant sur le pouvoir des livres.
A tous ceux qui en ouvrant un livre se perdent dans les pages. Au coeur des bombardements du Blitz, Grace va découvrir la richesse de se laisser transporter par un livre et peut-être l'espace d'un instant tout oublier
J'ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m'étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n'avais pas joui. À tous ces coïts où j'avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d'épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l'argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d'être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu'on regarde avec pitié. Un jour, j'ai arrêté le sexe avec les hommes.
Autrice et documentariste spécialiste de l'intime et du rapport au corps, Ovidie retrace ici la trajectoire qui l'a conduite à quatre années de grève du sexe.
Dirigée par Vanessa Springora, la collection Fauteuse de trouble articule intimité et émancipation, érotisme et féminisme, corps et révolte, sexuel et textuel.
Ovidie écrit, Ovidie raconte, Ovidie parle de son point de vue du couple hétérosexuel et ce que ça sonne juste !
Jamie vit reclus dans le chalet qu'il a un jour partagé avec sa mère. Depuis que la quasi totalité de l'humanité a été rasée de la surface du globe par un virus, il l'a bien compris : la solitude est sa seule chance de survie. Mais lorsque Andrew débarque sur son perron, blessé, misérable et visiblement suicidaire, une autre vérité fait surface : il est incapable d'appuyer sur la détente.
Pourquoi lui fait-il si spontanément confiance ? Lorsque le danger les force à prendre la route, Jamie se méfie avant tout des survivants désespérés (et des fusils). Mais petit à petit, sa suspicion change de camp. Les incohérences dans le récit du passé d'Andrew se multiplient. Jamie a-t-il bien fait de renoncer à son isolement ? Quel secret cache Andrew ? Doit-il se fier à son instinct ou à ses sentiments ?
Erik J. Brown est basé à Philadelphie. Ce qu'il nous reste est son premier roman. Il instille de la fraîcheur et de la nouveauté au sein des récits de pandémie et mène avec brio l'alternance de points de vue, dans une histoire d'aventure poignante.
Un récit post-apo queer sans clichés. Haletant, parfois triste mais tellement, tellement tendre et mignon ! Gros coup de coeur !
Au coeur des années 1930, de nombreuses familles italiennes ont émigré dans le quartier de Red Hook, à Brooklyn. C'est là que vivent les petites Sofi a et Antonia, adorables voisines et amies absolues. Et si elles sont aussi proches, c'est qu'elles ont un point commun singulier : leurs pères font partie de la mafia. Or, en regardant chaque jour leurs mères subir une vie faite d'inquiétude, les fillettes se jurent de ne jamais épouser d'hommes oeuvrant pour la Famille. Quand il arrive malheur au père d'Antonia, le fil de son amitié avec Sofia se fragilise, d'autant que leurs rêves se mettent à diverger : l'une voudrait faire des études quand l'autre préfère les frivolités. Mais quels chemins prendront les deux amies lorsqu'une fois adultes elles devront vraiment choisir qui devenir, et qui aimer ? Un premier roman délicat et puissant qui dévoile la force de deux destinées inoubliables. La Famille est une magnifique histoire d'amitié féminine liée à une exploration fascinante des coulisses de la mafia, vue par des femmes.
Une grande histoire d'amitié entre deux jeunes femmes issues de l'immigration italienne aux Etats-Unis dans les années 40. Entre la Mafia, la famille, les amours, les deux amies devront trouver leurs places !
Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d'une étrange guerre temporelle, s'engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et les champs de bataille. Ces lettres, ne pouvant être lues qu'une seule fois, deviennent peu à peu le refuge de leurs doutes et de leurs rêves. De leurs échanges naît peu à peu un amour fragile et dangereux, qu'iI leur faudra préserver envers et contre tout.Un texte qu'on lit le coeur au bord des yeux. Le Monde des livres.L'une de ces rares histoires où l'on a du mal à décider s'il faut faire plus d'éloges sur sa structure et sa prose intelligentes ou sur ses idées et ses personnages brillants. Ken Liu, auteur de La Grâce des rois et de La Ménagerie de papier. Un conte superbement conçu, à la fois romance épistolaire et aventure de science-fiction époustouflante.Publishers Weekly. Traduit de l'anglais (États-Unis)par Julien Bétan. Prix Nebula du meilleur roman courtPrix Hugo du meilleur roman courtPrix Locus du meilleur roman courtPrix British Science-fiction de la meilleure fiction courte
Deux auteurs, deux plumes qui s'unissent et d'hybrident pour nous offrir une histoire d'amour qui traverse les temps et les espaces ! Étrange, unique et merveilleux !
Un récit plein d'audace et de surprises sur la maternité et la place des femmes dans le monde du travail.
Puisqu'elle est la seule femme de son équipe, c'est Mme Shibata, une jeune trentenaire diplômée, qui hérite des tâches quotidiennes les plus ingrates. Faire le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses sales de tous ses homologues masculins... Mais un jour, dans un accès de rébellion non prémédité, elle refuse. L'odeur d'un mégot se consumant au fond d'une énième tasse de café lui donne la nausée.
Du fait de sa grossesse, annonce-t-elle. Seule ombre au tableau : Mme Shibata n'est pas enceinte...
Une mécanique folle se met alors en marche tandis qu'une nouvelle vie s'offre à elle. Sa condition la protège désormais des heures supplémentaires, de la photocopieuse et de la machine à café. Elle peut enfin se reposer, suivre des cours d'aérobic prénatale, et même... assister à sa première échographie. Alors que son ventre grossit et que la frontière avec la réalité s'estompe, une question demeure : jusqu'où cette grossesse peut-elle aller ?
Ironique et intelligent... Pertinent et drôle... Parfaitement équilibré... À la fois simple et profond. The Japan Times
Agacée d'être la seule femme à travailler dans un environnement entièrement masculin, Mme Shibata prétend un beau jour être enceinte pour s'émanciper et échapper aux tâches les plus ingrates. Mais jusqu'où est-elle prête à aller dans le développement de ce mensonge ? Une véritable critique du monde professionnel, une plume presque humoristique, un régal !
Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l'état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.
Sept ans après le drame, l'archiviste d'un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s'avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.
Un jeu de dupe commence entre l'archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d'une cité où la vérité ne se dessine qu'en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.
Quête de vérité sur fond de mystère et de trahison, Anouck Faure signe une dark fantasy gothique et sculpturale. Un roman vertigineux !
Un million d'histoires courent le monde. La plupart sont parfaitement ordinaires... mais pas celle-ci. La jeune Hannah Green est persuadée que son existence est plus banale que la moyenne, mais elle ne va pas tarder à découvrir que les ombres de sa vie cachent un monde où rien n'est ce qu'il paraît, qu'il existe une machine secrète qui convertit les mauvais tours en énergie, qu'il y a des champignons qui parlent, que son grand-père est copain avec le diable depuis plus de deux cent cinquante ans, et qu'ils ont besoin de son aide.« Un livre brillant. » Neil Gaiman« Une inventivité tout simplement impressionnante. » SF Reviews« Violent, lumineux, philosophique et cruel, le récit du romancier britannique se dévore. » Le Monde des Livres« Très riche en émotions. » SFX
Un roman inclassable mais d'une folle créativité. C'est loufoque, intelligent, poétique, avec ce petit brin de déraison, qui le rend tendre et profond ! Un bijou !
«La saison, c'est le temps des émotions.» Nagori, littéralement «reste des vagues», signifie en japonais la nostalgie de la séparation. Dans ce court texte, Ryoko Sekiguchi évoque l'attachement aux saisons qui imprègne la langue et les haïkus dans la culture japonaise. À travers la nourriture, l'écrivaine nous livre l'arrière-goût, les textures et les émotions d'une saison qui vient de nous quitter.
Certains livres semblent destinés à être lus à un moment précis de nos vies et Nagori a été une découverte incroyable.
Entre l'univers culinaire et celui, plus confidentiel, de la langue japonaise, Ryoko Sekiguchi nous propose une exploration de cette sensation, nagori, que l'on ressent lors des transitions qui rythment notamment les passages des saisons ou les séparations. Un petit roman, à la limite de l'essai, qui mérite le détour, surtout avec l'arrivée du printemps pour reconnaître et apprécier les saisons en cette année 2023...
Quelques années après un été traumatique, Jack arrive au Kingfisher Lodge comme guide de pêche à la mouche auprès de riches & célèbres qui fuient la réalité morose d'une Amérique covidée dans les paysages sublimes du Colorado. Outre que la rivière fourmille de truites multicolores, Alison K., la cliente qu'on lui confie, est irrésistible. Mais la menace et le danger viennent vite assombrir la parenthèse enchantée.
Dans la droite ligne de "La Rivière", au sommet de son art du détournement des genres littéraires, Peter Heller renouvelle et enrichit encore son inimitable mix de suspense et de poésie.