Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Societe Des Ecrivains
-
« Dans une contrée lointaine, sept grands royaumes vivaient en harmonie, se côtoyant lors des grandes célébrations et se réunissant en assemblée lorsqu'il y avait un problème épineux à résoudre. À l'ouest vivait le sultan Bamu ; au centre régnait l'émir Abdul ; le couple du roi Denu et de la reine Posu possédait le nord ; le chef Sanku se contentait du sud ; la princesse Lumbu, la divine Gosu et l'impératrice Hosu se partageaient les terres de l'est. Malheureusement, un matin, les souverains de ces sept royaumes se retrouvent dans un endroit inconnu, ils cherchent leurs terres respectives. Nous sommes en 2021, l'action se déroule dans la ville disparue. » Une pièce de théâtre où les assonances et les répétitions font office de langage prophétique. De cette manière, l'auteure donne à ses personnages des vertus symboliques, qu'ils se mettent vite à exploiter malgré eux, au fil de dialogues dramatiques versifiés. Marina Ondo aborde dans cette parabole, avec talent et humour, les thèmes de la survie de l'espèce et du vivre ensemble.
-
Manipulation, soumission ou incrédulité : la guerre comme en 14, d'un petit village du bord de Marne jusqu'aux tombeaux ouverts du front... « Ce que j'ai pu consommer de Bretons... » disait Nivelle sans la moindre émotion, oubliant un peu vite que dans la poitrine de chacun d'entre eux, battait un coeur d'homme, qui avait tout autant que le sien le droit de continuer de battre... À la veille du centenaire de cette grande boucherie de notre histoire nationale que fut la guerre de 1914-18, Alain Roué dénonce avec un humour grinçant la façon dont une fois de plus l'État s'est permis de consommer à souhait la vie de centaines de milliers d'hommes. C'est sous la forme d'une pièce en cinq tableaux que l'auteur nous livre cette « Der des ders », qui donne à réfléchir sur ces mots de liberté, d'égalité et de fraternité dont notre république semble si fière. Un bel hommage aux poilus sacrifiés le plus souvent inutilement, par des officiers parfois incompétents, à la botte de politiciens trop souvent cyniques et carriéristes.
-
« Et si, à quarante ans, elle avait été emportée par la tuberculose, une méningite bactérienne - d'un coup, en beauté ? Mais non. Son drame se cristallise dans ce triangle : beauté-génie-longévité. Quelque dévastatrices qu'aient été les circonstances - une ambition extravagante, la misogynie du siècle, la blessure de l'amour, - n'a-t-elle pas été frappée par un coup de foudre globulaire, par un sort à la Belzébuth - que sais-je -, par le regard de Méduse ? En l'espèce, par une maladie vaguement désignée, au secret inviolable... Qui aurait pu faire mieux auprès d'elle ? Qui donc connaissait l'exorcisme ? » Une institution... Un ambassadeur y visite sa soeur internée là... Folie et création, impossibilité à communiquer et deuil d'une personnalité forment le terreau dans lequel s'enracine cette oeuvre qui, pour prendre les formes d'un huis clos, est aussi traversée par une certaine légèreté... comme si, par moments, la folie, contagieuse, s'y faisait plus douce. Mais encore, c'est une pièce en hommage aux frère et soeur Claudel que compose là B. Latapy, dramaturge qui exhume les voix de ces figures géniales, puissantes et fascinantes.
-
«?ARTHUR. Le monde pourrait-il changer avant la nuit ? Les orgueilleux deviendront-ils sages à la si soudaine douceur du soir ? Et celui que l'on nomme partout l'usurpateur mériterait-il d'un coup son royaume ? Les grands barons de Bretagne ont sans doute trempé leurs armes dans l'hydromel. BAN. Ils verront sûrement l'envahisseur ravager leurs terres et détruire leurs forteresses. Tous les barons félons pleureront leurs enfants massacrés dans les bras de leurs mères. BOHORT. Même le coeur le plus dur ne saura résister à une telle barbarie. ARTHUR. Ce sont eux qui vous envoient ? BAN. Non. Claudas de la Terre Déserte vient de rendre hommage à l'empereur de Rome. Tous deux ont fait alliance pour envahir la douce terre du Roi Léodagan. BOHORT. Nos armées sont trop faibles devant les Saxons. Il nous faut l'Épée de Puissance sur ton coeur.?» Le roi Arthur doute. Est-il bien l'élu qui saura sauver cette Bretagne déchirée et assiégée ? Camelot, Avalon, Merlin, Excalibur... Ces figures incontournables du folklore celtique se sont nourries de l'imaginaire de nombreux auteurs au fil des siècles et continuent à faire rêver des générations entières. En s'inspirant de Geoffroy de Monmouth, Chrétien de Troyes ou encore Robert de Boron, cette nouvelle mise en scène donne vie à un univers sombre et ensorcelant, nous invitant à découvrir ou redécouvrir des personnages de légende, une romance inoubliable et la mythique quête du Graal : un monde à part dans lequel Jean-Philippe Bêche nous replonge avec délice.
-
« Dorine : Pour ma part, j'ai rencontré beaucoup d'hypocrites, dans tous les milieux de votre société... et surtout au pouvoir !... Ah, le cher Monsieur Tartuffe n'est pas resté sans postérité ! Eulalie : Et c'est précisément en cela que vous êtes inutiles ! Les auteurs comiques, je crois, avaient pour devise : «Réformer les moeurs par le rire.» Or, les défauts des hommes sont toujours les mêmes ; vous n'avez pas amélioré l'humanité ! Alors, à quoi servez-vous ? » D'une soirée entre bonnes à la dernière nuit d'une jeune aristocrate condamnée à la guillotine, en passant par la reconstitution du procès de Jésus, Marie Martin nous confie une succession de pièces aux thèmes variés, situées à des époques antiques, mythologiques ou actuelles. Elle les utilise à noble escient afin que chacun puisse y trouver son bonheur et découvrir les subtilités de l'art théâtral, mais aussi pour que le lecteur spectateur puisse, de lui-même, redorer le blason du théâtre.
-
« Sylvia : Pour une étude sociologique, quelle merveille ! Nous avons là, réunie dans la pièce, une sacrée brochette... Un conjoint dont la mère lui a grillé une bonne partie des neurones et qui a fini par griller le peu qui lui restait devant ses jeux vidéo. Une belle-mère acariâtre, frustrée et persuadée que son fiston est la septième merveille du monde. Mon beau-père, lui, qui s'est tu durant trente-cinq ans, on ne l'arrête plus ce soir. On conclut avec la Barbie siliconée et le Ken macho. On aurait voulu le faire exprès, on n'y serait pas arrivé ! »
-
Ex-nihilo ; «comment je suis partie de rien pour arriver nulle part »
Sébastien Malmendier
- Societe Des Ecrivains
- 6 Novembre 2008
- 9782748040746
« Imagine-t-on qu'une histoire puisse vraiment débuter le jour où elle aurait dû finir ? Peut-on concevoir que tout un espace de vie a été si précieusement comblé pour rien ? » Voila les questions qui animent Jack, sans domicile fixe, alors qu'il se remémore sa naissance et le décès de sa mère et son physique ingrat. Alfred fut un père bien trop protecteur allant jusqu'à isoler son fils du monde extérieur. Jack ignore tout de la vie, il ne connaît que les livres. Un jour, il croise le regard de Sarah et son coeur chavire tandis qu'elle le rejette. Jack quitte son père pour aller conquérir le monde afin de l'offrir à sa belle.
Le monde est cruel avec les personnes « différentes », incapable de s'insérer dans la vie, Jack échoue sur un trottoir. Aujourd'hui, il repense à son parcours et à ce fidèle ami qui ne l'a jamais abandonné. Forcément puisque cet être n'est qu'une projection de son esprit. Reformulation de ses souvenirs pour les rendre plus agréables, discussions imaginaires, la folie de Jack n'est pas loin. Son amour pour la belle Sarah n'a jamais quitté son coeur.
Sébastien Malmendier signe ici un texte qui fait appel à la tolérance et à la richesse intérieure de l'être humain. Après « Kahyomane », publié en 2004, « Ex Nihilo » est la deuxième pièce de théâtre de l'auteur/metteur en scène. Déjà la suivante est prête.
-
Une coupure de courant plonge la ville dans l'obscurité. Dans cette pénombre favorisant les confidences, trois jeunes femmes, Myriam, Maud et Mady, confessent ce qu'elles cachent au fond de leur coeur, en leur chair depuis trop longtemps. Elles possèdent une vision de l'amour et une conception de la sexualité totalement altérées par un événement marquant de leur vie qui a détruit une partie de leurs rêves et toute leur innocence. Entre lueurs d'espoir et cris de rage, vagues de douceur et rafales d'impudeur, sourires éphémères et larmes amères, elles mettent leur âme à nu.
-
Avec cette pièce de théâtre, pendant de la nouvelle du même titre « Zongon de Cérons », l'auteur nous plonge dans l'histoire du rétablissement du code noir et de la lutte acharnée de citoyens antillais convaincus par les idéaux républicains, que l'esclavage était bien un crime contre l'humanité. À cette même époque, des Français élaboraient le Code civil de 1803. La défense des droits de l'Homme et du citoyen a été assurée par des nègres et des mulâtres, farouchement opposés au crime esclavagiste napoléonien favorable aux thèses des colons blancs, détenteurs des richesses sucrières antillaises. La foi révolutionnaire a poussé jusqu'au sacrifice des femmes et des hommes conscients de l'enjeu représenté par le respect des valeurs républicaines et révolutionnaires prônant notamment la liberté, l'égalité et la fraternité.
-
Don Juan ou ce qui reste maintenant
Bruno Rizzardo
- Societe Des Ecrivains
- 19 Décembre 2007
- 9782748037029
Après avoir lu la pièce, une amie m'a dit : On a l'impression que tout est dit. Puis elle m'a regardé avec une certaine crainte, faisant l'amalgame entre l'auteur et son héros. C'est donc qu'il s'agit bien d'un Don Juan. On y retrouve les personnages de la tradition, mais ce Don Juan là est vraiment d'aujourd'hui. Ses idées sont de notre siècle, elles participent tout à fait au débat amoureux contemporain. Lisez-le, n'ayez pas peur, c'est de la littérature, du papier, pas plus...
-
« Pontes nocturnes » est la suite de ce que l'on pourrait appeler « la comédie humaine » de Issa KANE, Silli Demba.
C'est en plein jour que l'on s'aperçoit à quel point les dirigeants sont capables d'obscurcir les esprits, d'abêtir leurs mandants comme de généreux donateurs de bonbons face à une bande de gamins.
C'est, surtout, dans la nuit que se décrète la promotion de ceux qui ont choisi le reniement, ceux qui ont travaillé à enfouir l'espoir des populations qui ne les voient que dans leurs jolis costumes, le jour.
Tour à tour, les syndicalistes, les responsables politiques, les guides religieux, les journalistes, les écrivains se dévoilent sous leur véritable jour, dans la profondeur des ténèbres, dans l'univers d'Issa KANE, Silli Demba.
L'auteur se définit comme un écrivain atypique. « Je tiens à assumer ma citoyenneté, loin des salons et autres cercles », dit-il.
-
Ecrivain raté, séparé depuis peu de sa femme Céline dont il désire divorcer, Martial Court habite un petit logement avec la même sonnerie pour le téléphone et l'entrée, d'où la confusion qu'on devine. Ce jour-là, pour la énième fois, Martial est réveillé par une vielle femme qui cherche à contacter un certain Jean-Pierre. Puis il reçoit son frère Anselme à qui il apprend une incroyable nouvelle : il est sur le point d'achever le roman du siècle. Sa voisine Blandine vient lui demander s'il n'a pas le brouillon de sa thèse de théologie puis son autre voisin Daniel vient lui emprunter sa voiture. Après coup, Martial se rappelle avoir laissé son unique et précieux manuscrit sur la banquette arrière. Or, le lendemain seulement, la voiture revient vide et Martial sombre dans la folie. Toujours très amoureuse, Céline tente de le soigner elle-même tandis que le docteur Banodit projette de la kidnapper afin de l'isoler et de l'étudier. Entre-temps, Christian, fils de Martial et Céline, découvre que son père vient d'avoir une aventure avec Blandine. Martial recouvre la raison, son manuscrit accidentellement échangé avec le brouillon de la thèse est retrouvé, c'est maintenant Banodit qui devient fou à son tour...
-
Le départ :
Alors qu'en France se prépare la Révolution, Yves coule des jours heureux dans la torpeur d'une île antillaise. Mais un événement familial l'amène à décider de regagner son port breton. Que va-t-il faire de ses esclaves oe
Épiméthée ou les trois oreilles du cochon :
Cette naissance miraculeuse lance Épiméthée, jeune paysan breton, qui veut tirer les siens de la gêne où ils se débattent, dans d'audacieux projets. Une infirmière soutient ses efforts...
Le contrat :
Par contrat, Moïra entre au service d'Aline et du Colonel qui, depuis quinze ans, attendent le retour d'Aurélien, leur fils adoptif.
La piscine :
Malgré la défaillance de sa femme de ménage et de l'entrepreneur qui a interrompu la construction de la piscine, Hélène fait face à l'arrivée d'un vieil ami américain.
Sklerijenn ou l'Étranger :
Alors que la reine du Penn-ar-Bed guette le retour de son frère Pennmarc'h, le défenseur du royaume, parti en mission outre-mer, des pêcheurs amènent au château d'Avelmor un naufragé blessé et inconscient... Qui est cet homme oe
Une tempête :
Dans l'atmosphère survoltée de " Chez Stella ", des clients attendent de pouvoir quitter une île du Ponant assaillie par la tempête.
Dîner à trois :
Tristan arrive chez Lucie, une amie d'autrefois, qui ne l'attendait pas. Il s'imagine qu'il va dîner en tête-à-tête avec elle. Lucie a un autre projet...
-
Jean-Serge Loungui Malouda est né le 26 mai 1972 à Pointe Noire au Congo. Officier des forces armées congolaises, il travaille actuellement à l'école militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville.
Gérénice, un enfant de la rue, a eu la chance d'être adopté et élevé par le couple Dikoulou, Martin et Josiane. Il vivait dans l'opulence. Un jour, il s'est entendu secrètement avec des voleurs pour cambrioler leur somptueuse maison afin de réaliser son rêve d'aller faire du cinéma à l'étranger.
-
Spinoza : Voilà donc la fin de la partie I. J'ai par-là expliqué la nature de Dieu et ses propriétés, à savoir qu'il existe nécessairement ; qu'il est unique ; que c'est par la seule nécessité de sa nature qu'il est et agit ; qu'il est de toutes choses cause libre, et comment ! Que tout est en Dieu, et dépend tellement de lui que sans lui rien ne peut ni être ni se concevoir ; et, enfin, que tout a été prédéterminé par Dieu, non certes par la liberté de la volonté, autrement dit par le bon plaisir absolu, mais par la nature absolue de Dieu, autrement dit l'infinie puissance.
-
La charité mal ordonnée ; pièce en trois actes et un monologue ; sic transit Gloria Mundi
Gérard Ferrière
- Societe Des Ecrivains
- 23 Avril 2013
- 9782342004311
« Le monde est une pendule rouillée : il avance, il recule, il se casse, il se brise en aiguilles coagulées de temps. Vous autres, qui voulez vous régler sur l´astre des pendules, vos heures s´entrechoquent, coulées de bave de vos cratères immondes. Bourgeois stupides ! Ce sont vos dents qui claquent de terreur. »
-
« Monique est une petite merveille de créature. Il est impossible que je ne retrouve pas la petite merveille qu'elle est... Infects soient les médicaments psy qui dénaturent une créature... Il est temps que je parte pour Morlaix. Que j'arrive aux Glycines en avance, plutôt qu'en retard. Elle m'attend. » Comment répondre aux angoisses de la vie, à la mort qui reste omniprésente, à la maladie ? Par l'intermédiaire de trois personnages, Yves Demay instaure un dialogue empreint d'amertume et de mélancolie, mais où transparaît l'espoir. Une très belle pièce de théâtre, qui flirte avec les rimes tout en restant d'une étonnante contemporanéité. L'auteur a su, tout au long de son texte, mettre en scène un couple bouleversant qui se consume sans jamais s'éteindre. On se délecte de ce savant mélange entre tradition et modernité que l'auteur distille au fil de pages que l'on savoure sans modération.
-
Quelque part dans le nord de la France, une ville en bord de mer, figée dans le temps. Alice travaille comme infirmière dans une maison de retraite. À quelques jours de Noël, elle surprend un homme dans la chambre d´une pensionnaire. Plongée dans un profond coma, Hélène n´a reçu aucune visite depuis plus de dix ans. Qui est ce mystérieux inconnu qui se dit de sa famille? Pourquoi se rend-il chaque jour au chevet de la vieille dame? Pourquoi refuse-t-il de parler de lui? Au fil des jours, une étrange relation se noue entre l´infirmière et le visiteur. Une relation où chacun a quelque chose à cacher. Et à révéler... On ne laisse jamais complétement son passé derrière soi.
-
Le jaloux ; comédie dramatique en cinq actes en vers
Raymond Jaffrézou
- Societe Des Ecrivains
- 1 Août 2010
- 9782748046939
Étienne ne pardonne pas à Bernard, son ancien camarade de lycée, d'avoir toujours été le premier de la classe. Devenu adulte et revenant récemment de Côte d'Ivoire, il s'est juré de le conduire à la faillite. Mais Bernard n'est pas décidé à se laisser faire et organise la contre-attaque sur le plan professionnel et personnel. Le Jaloux est une comédie dramatique versifiée qui met en scène le monde contemporain à travers la rivalité de deux hommes. Les aléas administratifs, les difficultés financières, les grèves dues aux plans sociaux, la rivalité commerciale et une intrigue sentimentale se mêlent aux alexandrins pour nous livrer cette pièce actuelle et méchamment drôle.
-
Autopsie d'un pack de delirium ; tentative théâtreuse d'un dialogue monolingue en milieu malodorant
Gilles Aubigny
- Societe Des Ecrivains
- 15 Novembre 2010
- 9782748357646
Un homme et une femme, dans une pièce. La pièce est un squat.
Elle est pleine de cannettes de bière vides et de feuilles de papier froissées. La femme est belle, indécente, lubrique et scandaleuse.
L'homme la désire : sa beauté n'a pas coûté le prix d'une Bugatti Royale. Vautrés dans leurs fauteuils en skaï, ils attendent. Dehors, un homme attend aussi, avec un fusil. Les snipers sont chauds, ce soir.
Dans la lignée du théâtre contemporain, Gilles Aubigny emploie l'absurde pour dévoiler les conditions de vie réelles que nous offre notre société. Il faut voir au-delà des réalités matérielles pour saisir la vie réelle, et cette représentation métaphorique nous en donne la possibilité. Dans un style sans équivalent, cette pièce de théâtre offre ainsi au lecteur un vrai moment d'intensité et d'intelligence.
-
Pièges mortels, poisons foudroyants, matières radioactives, puissance cosmique C'est avec Toutankhamon que la malédiction des pharaons s'est manifestée la première fois. Tous ceux qui ont tenté de le toucher ont ainsi trouvé la mort les uns après les autres. C'est le châtiment le plus étrange et le plus étonnant de l'Histoire. Un savant allemand, Philippe Gademberg, va faire appel à la science contemporaine pour tenter de percer le mystère planant autour de la mort d'une quarantaine de chercheurs Autour d'une fascination qui ne s'est jamais démentie, Naglaa Nadi mêle légendes et rationalisme, croyances et sciences pour donner vie à une pièce se dévorant comme un roman d'aventures. Ou comment maintenir en haleine en conjuguant histoire, réflexion et ouverture d'esprit.
-
Haïti crie ; le retour de Jean-Jacques Dessalines
Benoit Luckane
- Societe Des Ecrivains
- 17 Mars 2011
- 9782748362411
"Deux familles haïtiennes : celles d'Erèz et de Selaba.
Et de l'une à l'autre, les diffi cultés de vivre sur cette terre, la misère, la faim, les sacrifi ces auxquels il faut consentir ; mais aussi, d'une certaine façon, l'espoir qui s'incarne dans les enfants, Richès, Patience et Rive, désireux de reconstruire leur pays.
Deux familles donc, et une situation présente que tout oppose : car si Dekouraje, mari d'Erèz, envisage de s'expatrier, Bonè, le compagnon de Selaba s'apprête à retrouver - pour le pire ?
Pour le meilleur ? - les siens après un long exil.
Depuis plus de deux cents ans, Haïti, première colonie à avoir accédé à l'indépendance, vit au rythme des soubresauts de la politique, du ciel, de la terre. Mais si le pessimisme guette, c'est toujours le courage et la volonté du peuple haïtien qui rejaillit.
Ce que nous rappelle, entre colère, rage au ventre, joie simple et tendresse, cette oeuvre de Luckane Benoît qui saisit quelques-unes des lignes de tension de la société haïtienne."
-
« Le 12 mai 1797, après plus de mille ans d'existence, la République de Venise s'effondre sans coup férir. Après l'Empire romain millénaire, qui lui aussi s'était étendu sur l'Europe méditerranéenne grâce au développement de sa puissance économique, militaire et de gouvernance laïque, La Serenissima disparaît à jamais dans les brumes de sa lagune. Venise, trait d'union entre Occident et Orient, se rend à Bonaparte dix jours après la déclaration de guerre de ce jeune général français. Le 18 octobre 1797, par décision du traité de Campo-Formio entre la France et l'Autriche, entérinant les préliminaires de paix de Leoben du 18 avril dictés par Bonaparte à l'Autriche, l'ex-Sérénissime finit sa vie politique en simple province du Saint Empire romain germanique (Sacrum Imperium Romanum) qui lui-même se délitera moins de dix ans plus tard. Tel est le cadre tumultueux de cette pièce fictive où se joue un avenir politique, amoureux et spirituel des personnages en présence. » Autour de la chute de la République de Venise à la fin du XVIIIe siècle, l'auteur met en scène figures historiques et personnages de fiction pour réfléchir aux systèmes de gouvernance politique d'hier et d'aujourd'hui, interrogeant les failles de régimes se renouvelant de façon chaotique depuis des siècles. Conservant la rythmique des alexandrins, avec des vers de douze pieds à rimes par paire, cette pièce en trois actes concilie avec élégance classicisme et modernité. Maîtrisée dans son fond comme dans sa forme, la bien nommée Bas les masques est une satire du pouvoir habile et soignée.
-
Histoire de nine et muce et autres fragments
Nicolas Breton
- Societe Des Ecrivains
- 12 Juillet 2011
- 9782748365313