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Persee
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MARILYN - Moi dans le bureau je sais bien faire. Là où ça cloche, c'est quand ils me demandent de passer un bout d'essai. C'est horrible, je panique et je rate tout.
TONY (mangeant à son tour) - C'est bien ce que je dis, tu ne fais pas confiance à ton trésor. Souviens-toi du jour où je t'ai vue arriver sur le boulevard, le temps s'est arrêté, tout le monde te regardait, là tu y étais ! Ne lâche jamais ça Marilyn.
MARILYN (qui semble ailleurs) Quand je les vois avec leur sale oeil, je sais bien ce qu'ils regardent ces idiots, mais un jour je les forcerai à me regarder, moi, uniquement moi, et ils verront que je suis autre chose, que je sais jouer, ils seront obligés de le voir, ils ne pourront pas dire qu'ils ne l'ont pas vu, hein Tony ?
TONY - Bien sûr. Bien sûr Marilyn.
MARILYN - Quand on criera « Coupez ! » ils auront leur gros cigare mouillé collé dans la bouche, personne ne mouftera plus, et je retournerai dans ma loge sans même leur adresser un regard. Puis je dirai doucement : « Personne ne m'habille pour la scène suivante ? »
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Amasie est le nom de la première oeuvre théâtrale de Racine, jamais représentée, dont il n'a subsisté ni le texte ni l'argument.
L'intrigue s'articule ici autour d'Amasie (Ahmôsis II), roi d'Égypte au VIe siècle avant notre ère, qui peine à consolider son pouvoir, menacé par une guerre imminente et par le complot ourdi contre lui par le grand-prêtre Espis et le ministre Anéthor. Pourtant, son esprit est accaparé par Ouneste, la femme à qui il voue un amour réciproque, et qui est la propre soeur d'Espis.
L'impatience, la jalousie et quelques malentendus conduiront tous ces personnages à prendre des décisions radicales qui mettront en danger leur amour, leur vie, et jusqu'à l'Égypte...
Cette pièce s'inspire de la langue et des personnages des tragédies classiques pour restituer une atmosphère que Racine lui-même n'aurait pas reniée, en les plaçant finement au coeur de problématiques intemporelles.
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«?Mon cher Alcibiade ; la beauté est ainsi faite que le vin, et l'amour s'y conserve en une lie sublime. Laisse-moi te donner une leçon, et te conter les faits de Ganymède, échanson des dieux - et en vérité, le plus beau des mortels qui foula le sol de Troie ; car c'est en sa vie que tu trouveras la philosophie des tentations, de l'amour et de ses vérités.?» Ganymède est le mythe fondateur de la pédérastie grecque, véritable institution politique et morale de l'homoérotisme et de l'homosexualité dans la formation guerrière et philosophique des jeunes citoyens de la Grèce ancienne. Quoi de mieux, ainsi, pour en découvrir les ressorts, qu'un récit théâtralisé complet - une première ! - du mythe de Ganymède ? Comportant en outre une mise en abyme avec des discussions philosophiques, héroïques et érotiques de Socrate et Alcibiade tirées du fameux Banquet de Platon, ce mythe retrouve ici toute sa vigueur et tout son élancement esthétique au travers d'une reconstitution faite par l'auteur, Frédéric Eberhardt, alors encore adolescent...
Vous y trouverez un langage aéré mais rigoureux, en alexandrins, dans le respect des conventions du théâtre classique à la française ; mais, aussi, dans une visée d'écriture à l'esprit romantique proprement allemand. Fruit d'un travail scolaire effectué tout en ayant largement dépassé son cadre dans sa réalisation, Ganymède, Tragédie en cinq actes souhaite aujourd'hui combler une lacune essentielle dans la construction de la culture gay contemporaine, en y apportant un regard conservateur et inséré, en même temps, dans une vision printanière, bucolique, et tragi-comique de la relation la plus masculine de tous les temps : l'histoire de l'amant de Zeus, un manifeste pour le ré-enchantement du monde. -
La situation de la France en 2020 est grave. La majorité de la population est au chômage. L'usage de la monnaie est rare, troc et marché noir permettent de survivre. Suite à diverses agressions et faits divers violents, les tensions entre communautés ont durci. Chacune s'est armée et vit repliée sur elle-même. C'est dans ce contexte que vivent à Lyon Georges et Anne Roussel, des commerçants, et leurs deux filles : Romane, l'aînée, bibliothécaire, et Marie, en recherche d'emploi. Un jour, Romane découvre que sa mère est juive. Après l'étonnement, vient l'incompréhension. Pourquoi sa mère cache-t-elle son identité, même à ses proches ? Par peur ou par honte ? Qui est-elle vraiment ? Romane s'étant toujours sentie en décalage, différente, mal à l'aise au sein de sa propre famille, son mal-être l'étouffe et rend sa vie insupportable. Une confrontation avec sa mère devient inévitable... Marie se rapproche d'un groupe de militants pro-palestiniens tandis que Romane, elle, tombe amoureuse de David, que le hasard a placé sur sa route. Romane va devoir en peu de temps remettre sa vie en question, son avenir, ses désirs, tandis que tensions et violences s'amplifient. Cécile Franck est née en 1984 à Dieppe. Après un baccalauréat littéraire, elle a obtenu une licence d'Histoire à l'Université de Lyon, tout en prenant des cours de théâtre. C'est l'oeuvre de Federico Garcia Lorca qui l'a principalement inspirée. Après la publication de cette pièce de théâtre, Je suis née Juive, elle envisage d'éditer un recueil de poésies.
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Alain est un jeune garçon âgé de dix-huit ans qui ne se soucie pas de son avenir. Pour lui l'école est un véritable casse-tête chinois Il compte plus sur la richesse de sa mère. Malgré les multiples assauts de sa soeur Lydie, ses passions juvéniles et son ami Brice, va-t-il suivre ses études normalement ? Sa maman cèdera-t-elle à ses caprices ? Suivons
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L'action se passe quelque part en France.
Une vieille dame, gitane originaire de Roumanie, fait la manche. C'est juste une couverture pour cacher sa véritable activité : vendre des petits enfants ! La situation n'est pas aussi simple qu'elle le croyait, parce que la personne avec qui elle avait rendez-vous n'est pas venue à l'endroit, ni à l'heure fixée. De plus, elle tombe sur un gendarme très curieux... Dégoûtée de ce qu'elle fait sur ordre de son méchant mari.
Elle décide que c'était le moment d'arrêter et ne veut plus retourner en Roumanie. Mais les choses ne se passent comme elle le souhaite. La chance fait qu'elle rencontre un personnage étrange, un Lord anglais, qui décide d'adopter son petit-fils afin de lui donner une bonne éducation. Quelque mois plus tard, le petit garçon retrouve sa grand-mère. Il lui dit qu'il a fait une fugue de chez son bienfaiteur alors que c'est le Lord lui-même qui a permis ce retour.
Le temps passé avec sa grand-mère dans la rue va permettre à l'enfant d'essayer de lui apprendre les bonnes manières, celle-ci se laissera porter par ce jeu... Quelles en seront les conséquences? Parviendra-t-elle à réparer toutes ses erreurs passées?
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Quelques jours après la disparition d'Hannah, Paul redécouvre la pièce qu'elle avait précieusement conservée et qu'il avait écrite adolescent, peu de temps avant de la rencontrer. Elle intéresse Maud, sa voisine et amie prof de lettres, qui la soumet à Jean, un collègue qui anime une troupe de théâtre. Jean reconnaît le texte. Il s'avère qu'il était à l'époque le grand ami et confident de Paul.
La pièce les intéresse à différents titres : Maud, parce que ses élèves ont l'âge qu'avait l'auteur ; Paul, parce qu'elle lui apparaît, avec le recul, étrangement prémonitoire ; Jean, en tant que metteur en scène tenté par l'écriture.
Autour d'un café, un soir, dans un bistrot, Jean propose à ses amis, en accord avec sa troupe disposée à y participer, une expérience : soumettre la pièce représentée à huis clos à une enquête collective sans restriction qui pourrait fournir la matière et l'argument d'un travail de création dans le cadre d'un atelier d'écriture.
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Dialogue inconscient entre deux femmes... Elles ne se voient pas, ne s'entendent pas. Elles ne savent pas où elles sont et ne se posent même pas la question.
Elles vivent le moment. Comme dans un rêve !
Elles sont ensemble et se répondent sans le savoir. Elles confient leurs visions du monde, de la société, des êtres humains. Elles livrent leurs quotidiens avec audace et dérision, parlent comme elles ne l'ont jamais fait et comme elles ne le feront probablement plus.
Elles nous ressemblent, c'est pour cela qu'elles nous touchent. Chacun se retrouve dans ces bouts de femmes, tantôt futiles, tantôt graves. Elles sont frivoles et légères, engagées et révoltées, désespérées mais remplies d'attentes. Nous partageons leurs peines, leurs doutes, leur indignation parfois.
Figures de notre époque, elles nous rappellent que le temps passe trop vite !
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Le père du prince :
Ne nous inquiétons tout de même pas trop. Il s´est comporté normalement pour un jeune homme de son âge, il a peut-être un peu bu, mais dans ce genre de situation, c´est parfois même conseillé. Et ce n´est peut-êtr
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1955. Aux Etats-Unis. Le chemin vers la maturité d'un jeune homme qui aurait pu être James Dean. Les noms des personnages, les évè nements, les lieux et le texte de cette magnfique pièce de théâtre s'inspirent de la vie de la figure mythique du cinéma américain. Le récit d'une jeunesse qui aura été influencée par l'icône de toute une génération.
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Cette pièce de théâtre est une invitation au voyage.
Mais que cherchent donc les deux héros en scrutant la création ?
Nomades qui vont de déplacement en déplacement, d'exode en ex-ode. Seules des traces fragiles indiquent, à la fois, l'itinéraire et l'ancrage dans cette création si malmenée.
La vérité. Voilà la recherche de Camîlle et Camille. Mais saisit-on la vérité ?
Elle laisse des traces lumineuses, on en respire le parfum, on la touche... mais, au matin, elle reprend son ex-ode, son « ailleurs », son « duc in altum » qui entraîne toujours plus loin.
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« Ça peut pas continuer ! Soit c'est la Terre qui doit grandir, soit c'est moi qui dois rapetisser. Parce que la Terre, elle est trop petite pour moi. J'ai trop de choses à l'intérieur ! » Voici Zorba. Il est corps, il est chair, il est feu. Il est parole, aussi. Il n'a qu'un cri : liberté. Au diable peurs, religions, patries...
Et voilà qu'il rencontre le Patron. Un homme réfléchi, prudent, timoré.
Zorba le bouscule, le secoue, l'engueule : « Quoi ! Tu sais pas danser ? Tu l'as pas appris dans les livres ? » Tout les oppose. Ils se complètent. Alors ils iront loin. Sur leur route, ils rencontreront des femmes.
Ils auront un projet, aussi. Formidable et risqué. « Je ne sais pas où on va, mais on y va ! », s'écrie enfin le Patron.
Oui, ils iront loin, ces deux gars. Et on jubile à l'idée de les suivre pour, à son tour, « casser la baraque ». Car en chacun de nous sommeille, prêt à se réveiller en sursaut, un génial énergumène qui a pour nom Zorba.
Cette pièce est l'adaptation scénique du roman Alexis Zorba de Nikos Kazantzaki. Un texte qui rafraîchit, dépoussière et réactualise le mythe.
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JUDITH La situation décrit trois heures d'une soirée d'hiver à Paris. Une crise va bouleverser la vie de tous les protagonistes. Cette crise est le résultat d'une confrontation au terrorisme. Les terroristes sont absents mais leurs activités ont eu des conséquences sur la vie des personnages. Niki, attaché au Ministère des Affaires Étrangères, a réuni Suzanne, compositeur, dont le travail de création doit représenter la France à l'étranger ; Olga, une violoncelliste ; Ismaël, journaliste algérien résistant au Djihad dont les fils ont été assassinés ; et son ancienne compagne, Judith. Celle-ci s'éclipse, elle doit interpréter « La princesse perdue » au théâtre de l'Odéon. Elle s'effondrera suc scène malgré Angel, technicien plateau et le Gardien, son partenaire de scène qui tente de la sauver.
Cette oeuvre, déposée en 1999 à la S.A.C.D. sous le titre Judith Epstein, a bénéficié d'une aide à la traduction de la part de la Fondation Beaumarchais-SACD. Le dramaturge israélien Joshua Sobol a signé la traduction en hébreu qui fut donnée en lecture au Arab-Hebrew Theatre of Jaffa.
LA PRINCESSE Adaptation théâtrale pour enfants d'après un conte hassidique.
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« Lorsque l'on a traversé la vie, et que l'on veut toujours positiver, on devrait, en tant que citoyen responsable, montrer aux jeunes, par l'écrit ou la parole, la façon d'éviter au possible les écueils de l'existence, et de savoir, quand elle se présente, saisir leur chance - dans la sérénité et la dignité. » Foi d'un ancien comptable, Vieux retraité.
Trois employés, collègues et ex-collègue d'une PME de la région parisienne, font une rencontre fortuite sur un lieu de vacances, dans le Midi.
Heureux de se retrouver, ils décident de se revoir. À cette occasion, ils évoquent des souvenirs cocasses ou touchants de leur vie professionnelle, familiale ou sociale.
Le personnage de Momo, à la retraite depuis une dizaine d'années, plutôt exubérant, et d'une naïveté tantôt feinte tantôt naturelle, n'en reste pas moins d'une attachante amitié.
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À la résidence pour seniors Les Edelweiss, des amitiés se nouent. On bavarde, on partage ce que l'on est, on vieillit ensemble...
Il y a Florent, le kinésithérapeute, qui apporte des nouvelles des autres résidents et beaucoup de réconfort. Et aussi Clara, encore lycéenne, qui vient chercher conseil et affection auprès de ses chers « anciens ».
Trois pensionnaires, deux femmes et un homme, âgés de 65 à 82 ans, vont voir leur relation évoluer à l'arrivée d'Amanda dont la solitude et le chagrin leur donnent à réfléchir.
Finalement, tout ce petit monde ne s'ennuie pas.
La vie glisse doucement vers sa fin, mais elle est loin d'être monotone et réserve encore bien des surprises ! Un grand projet se met en place...
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L'histoire se passe à la cour d'un roi, à une époque indéterminée, et raconte la vie, les rencontres et les rivalités des gens de cette cour. C'est un récit imaginaire, où tous les personnages sont de pure fiction. Une quelconque ressemblance avec des personnes ayant existé n'est que fortuite et le fruit du hasard. Né en 1946 à Paris, l'auteur est revenu en région parisienne en 1961, après avoir vécu une quinzaine d'années à La Goulette (Tunisie). Sa jeunesse fut bercée par le léger ressac de cette mer appelée « la grande bleue », sous un soleil des plus chaleureux et un ciel d'un azur incomparable, se mélangeant au bleu profond de cette Méditerranée qui fut le berceau de grandes civilisations, dont nous sommes aujourd'hui les héritiers.
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Sur ordre de Constantin, Ossius de Cordoue a été le principal organisateur du concile de Nicée, premier concile oecuménique de la chrétienté, acte fondateur du catholicisme, qui a imposé la Sainte Trinité et le Credo.
Il a assisté impuissant à l'assassinat du fils de Constantin, Crispus, accusé par sa belle-mère Fausta d'avoir tenté d'abuser d'elle. Il était aux côtés d'Hélène lorsque, pour venger un petit-fils qu'elle aimait tendrement, la mère de l'empereur - future sainte Hélène - parvient à convaincre Constantin de faire assassiner Fausta. C'est alors qu'une jeune, belle et mystérieuse Égyptienne, dont Constantin s'est épris, fascine Ossius.
Il nous fait partager les amours difficiles de Constantin et d'Egypta. L'empereur, déconcerté par l'étendue des connaissances de la mystérieuse Alexandrine, a bien du mal à concilier la raison d'État avec la conception du monde et de la vie de son amante.
Jeune collaborateur d'Armand Gatti puis de Dario Fo, Gino Zampieri devient ensuite metteur en scène au Piccolo Teatro de Milan, aux côtés de Giorgio Strehler.
À la mort du maestro, il ira diriger le Théâtre Populaire Romand, où avait débuté son aventure sur scène. Aujourd'hui il se consacre à l'écriture théâtrale dans sa retraite en Provence.
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Imaginez un monde où la barbe se porterait comme le foulard s'enfile... Certains en ont rêvé, Sheikh Tartuffe l'a fait. Certes l'habit ne fait pas le moine, mais aujourd'hui si l'on croise un homme vêtu comme un moine on le prendra pour un moine.
Les tartuffes n'ont pas disparu depuis Molière, ils se complaisent dans les religions. Dans cette pièce satyrique, découvrez l'histoire d'un vieillard assoiffé d'autorité, cherchant à parvenir à ses fins pas très catholiques. Pour gagner de la légitimité auprès des musulmans, il volera la barbe de l'imam et prêchera ce que bon lui semble. Quelles sont les conséquences d'un monde dirigé par le paraître ? Le public sera-t-il dupe ?
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Byzance au VIIIe?siècle, Nicolas, Agnès et les autres font partie de cette jeunesse joyeuse et insouciante de cet Empire d'Orient opulent et raffiné.
Nous sommes pourtant en pleine crise iconoclaste, les esprits et les temps sont troublés : querelles et violences sont légion.
À l'image de son siècle rongé par les doutes et les divisions, le jeune héros de cette pièce de théâtre va, aidé, par ses amis et après bien des errances, assumer ses responsabilités pour qu'advienne un monde meilleur. Ce n'est que lentement, en empruntant la voie royale du dépouillement et de la confiance, que Nicolas pourra enfin voir luire et reconnaître le signe de Jonas.
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Mourir n'est pas si simple. S'il est facile de quitter les vivants, il est plus compliqué d'être accepté par la communauté des morts. Cela peut être long et c'est sans doute ce qui explique les comas prolongés...
Dans notre monde moderne occidental qui escamote la réalité de la mort, la morgue est l'antichambre obligée de l'Au-delà. Elle collecte et dissimule les cadavres avant le bla-bla convenu des cérémonies funéraires, préliminaires à l'oubli éternel de qui on a été.
L'appariteur obituaire est l'ultime confident qui recueille nos paroles définitives et parfois même le secret de toute une vie. Tel le nocher Charon, c'est lui qui, au nom des ancêtres, coupe le cordon ombilical qui nous retenait encore à la Terre-mère, avant de nous faire passer le Styx sur sa barque-brancard. -
«?Dans cette longue paix, je vois venir sur Rome La tyrannie que veut exercer un seul homme.?».
Comme un avertissement au lecteur, la dernière phrase de cette pièce de théâtre pourrait également ouvrir le récit : nous voici face à une tragédie antique fidèle à l'Histoire.
En l'an 37, Tibère meurt, laissant l'empire romain entre les mains de ses deux héritiers, Caligula et Gemellus, qui se retrouvent malgré eux les jouets des personnages les plus influents de Rome, Macron, le préfet du prétoire, et Agrippine, la soeur de Caligula. L'attention de chacun va vite se porter vers Ennia, la femme de Macron.
L'écriture classique en alexandrins, avec des rimes suivies et un découpage en actes et scènes, permet de se plonger dans une autre époque. Régis par leurs ambitions et leurs passions dévorantes, les personnages négocient en vain avec un inexorable destin.
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Empire austro-hongrois, Transylvanie, village de Bistritz, château du comte Dracula, 1893. L'innocence, l'amour, la foi et la science sont autant de manifestations de l'esprit humain menaçant l'existence du comte Dracula, simple illusion du diable. Son seul refuge résidera dans l'imposture, mais cette dernière impose à celui qui en use beaucoup d'imagination, de logique et de cohérence. Or, quand la logique conduit à l'absurde, la cohérence mène à l'irréel. Né à Bruxelles, Édouard Hagenaar est avocat. Parallèlement à son cursus de droit, il entame des cours de musique, de déclamation et d'art dramatique. Sur la base de ses diplômes artistiques francophones, il sera nommé traducteur-interprète juré pour le français et le néerlandais aux tribunaux de Bruxelles.
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Bain de sang dans les rues de Valence... Antoine Guérin et Philippe Brémont sont deux criminels en fuite dans la campagne ardéchoise. Antoine est grièvement blessé et Philippe meurt dans une embuscade alors qu'il était parti chercher des secours. Antoine doit sa survie à Laurence, qui décide d'aider, de soigner et d'héberger le fugitif. Sous la pression de son vieil ami le préfet, et avec l'armée qui encercle sa maison, Laurence laisse Antoine partir, malgré les sentiments qui les lient déjà...
Poétiquement détaillé, cette première pièce de théâtre d'Axel Ferrand suit à la trace un homme traqué, partagé entre un amour impossible et le sacrifice de ses compagnons d'infortune.