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Le Livre Qui Parle
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Tragédie en prose créée à Paris en 1944 au Théâtre de l'Atelier dans la mise en scène d'André BARSACQ.
Avec ANTIGONE, Jean ANOUILH connait un triomphe: plus de 500 représentations ! Dès sa création, on parla de cette pièce comme un chef d'oeuvre classique destiné à faire date dans l'histoire du théâtre.
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Narration : Roger Borlant
Tragédie en 5 actes
"Tout d'abord, l'écriture, l'alexandrin, et alors, dans le respect rigoureux des règles, celles que j'ai choisies, par miracle de l'expiration, la parole son écoute, la langue, le rythme, et soudain avec la vie, la liberté, le bonheur". Roger Borlant
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Narration : l' auteur
La leçon, créée à Paris en 1951 au théâtre de poche dans la mise en scène de Marcel Cuvelier est jouée conjointement avec la cantatrice au théâtre de la Huchette.
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Il est neuf heures du soir, dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ».
« M. Smith : Tous les Bobby Watson sont commis voyageurs.
Mme Smith : Quel dur métier ! Pourtant, on y fait de bonnes affaires.
M. Smith : Oui, quand il n'y a pas de concurrence.
Mme Smith : Et quand n'y a-t-il pas de concurrence ?
M. Smith : Le mardi, le jeudi et le mardi.
Mme Smith : Ah ! Trois jours par semaine ? Et que fait Bobby Watson pendant ce temps-là ?
M. Smith : Il se repose, il dort. »
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Narration : Jacques Roland C'est de cette traduction célébre que GOETHE a dit : "il me vient de singulières idées à l'esprit, quand je pense que ce livre garde encore sa valeur dans une langue où VOLTAIRE a régné en maître". EKERMANN nous a apporté également ceci : "Quant à la traduction de Gérard de Nerval, quoique la plus grande partie soit en prose, elle fut l'objet de compliments de GOETHE qui la jugea fort réussie. Je ne puis lire FAUST en allemand dit-il, mais dans cette version française, tout reprend sa fraîcheur, sa nouveauté, son esprit"
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Deux vieux, âgés de 94 et 95 ans, vivent isolés dans une maison située sur une île battue par les flots. Pour égayer leur solitude et leur amour désuet, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, détient un message universel qu'il souhaite révéler à l'humanité. Il a réuni pour ce grand jour d'éminentes personnalités du monde entier.
Le thème de la pièce, c'est l'irréalité du monde. C'est une pièce sur l'absence. Il n'y a personne autour de nous, personne dans le monde, dans un monde évanescent qui disparaît, qui doit disparaître. Où est passé le passé ?
Plus rien n'est et, ce quirevient au même, plus rien ne sera.Les deux vieillards qui sont là sont presque inexistants euxmêmes.
Ils ne sont là que pour manier des chaises, des dizaines de chaises, et pas pour exprimer le vide ontologique, qui est le vrai sujet de la pièce. Ces deux vieillards sont des ratés sociaux et dérisoires mais entre eux, il y a l'amour.
Et il n'y a en ce monde que deux essentialités : l'amour et la mort. C'est-à-dire que l'amour peut tuer la mort.
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Narration : l' auteur
La pièce écrite en 1925 reprend le mythe dans un contexte à la fois
moderne et légèrement intemporel. Créée par Georges et Lumilla
Pitöeff en 1926, Orphée, c'est la porte de l'univers mystérieux,
l'essence même de la poésie.
«Les miroirs sont les portes par lesquelles la Mort va et vient.»
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Narration : l' auteur
Grande masacarade politique, la pièce est une caricature de hauts personnages de la France du XIXème siècle; parmi eux Napoléon et Louis XVIII.
Voci ce qu'en dit l'auteur qui lit lui-même sa pièce :
"Le fox, devant le phonographe, écoute la voix de son maître. Un auteur, digne de ce nom, est son maître. Je crains que cette intéressante initiative nous soit fatale; et que nous nous perdions, accroupis devant nos appareils, en longues extases...".
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Narration : l' auteur
Pièce d'Eugène Ionesco créée en Avril 1952 au théâtre de Lancry, Les Chaises sont, dans l'univers enfantin, un jeu où il s'agirait
d'éliminer, peu à peu, tous les joueurs. La pièce d'Eugène Ionesco
expose l'inverse ; les chaises vont progressivement envahir
l'espace et prendre la place des personnages.
Cette pièce est représentative des principaux aspects de son théâtre, des trouvailles d'Eugène Ionesco.
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L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune
Brisville Jean-Claud
Lu par DANIEL MESGUICH; WILLIAM MESGUICH- Le Livre Qui Parle
- 24 Mai 2008
- 3354622009802
Les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont rencontrés à Paris, dans le couvent des Minimes, durant plusieurs heures, à huis clos, le 24 septembre 1647. Blaise Pascal avait alors 24 ans et était déjà très malade et René Descartes, 51 ans. De cet entretien historique, rien n'a filtré, sinon une ou deux notes jetées sur le papier par l'un et l'autre. Jean-Claude Brisville a imaginé librement cette conversation entre deux hommes qui se découvrent progressivement à l'opposé l'un de l'autre. Descartes rationaliste, réaliste, pragmatique même, militaire, homme de voyage, bon vivant ne dédaignant ni la bonne chère ni le beau sexe ; Pascal maladif, tourmenté, mystique ardent, intransigeant, exaltant la souffrance et la mort.
Ces lointaines paroles échangées sont un exact miroir tendu à notre propre temps.
On se régale à écouter cette joute interprétée avec ferveur (Marion Thébaud, Le Figaro) Passionnants affrontements d'idées dans une perspective entre le savoir et le croire, la raison raisonnante et le dogmatisme sectaire (Henri Lépine, La Marseillaise) C'est pour ce bonheur partagé, pour ce duo de virtuoses à la troublante ressemblance qu'on aimera la pièce (N.V.E., Le Point) Leur joute autour de la raison, de la foi, de Dieu et de la science est d'une rare intelligence (Figaroscope)
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Le voyage de Monsieur Perrichon et autres pièces
Eugène Labiche
Lu par Yvan Verschueren- Le Livre Qui Parle
- 16 Avril 2019
- 3354621002682
Le Voyage de M. Perrichon :
L'un des chefs-d'oeuvre du théâtre comique français, c'est aussi la première pièce connue qui soit consacrée au tourisme, aux chemins de fer et à la montagne. Une famille se rend à Chamonix. Le père est un bourgeois. Sa fille est courtisée par deux rivaux. La classique comédie amoureuse a donc pour toile de fond les affres des voyages, les aventures à la gare et le tourisme alpestre. La peinture psychologique de ce M. Jourdain à la Mer de glace restera célèbre : M. Perrichon se prend d'affection pour ceux à qui il rend service et de haine pour celui qui lui sauve la vie.
Brûlons Voltaire :
Marchavant, rentier aisé, achète à une baronne, jeune veuve, le château familial. Le contrat prévoit aussi la vente de « tout le mobilier, sauf le linge de table et de corps », mais la vendeuse désire conserver aussi les oeuvres complètes de Voltaire, que lisait feu son mari, afin de les brûler, comme elle l'a promis à son confesseur. Mais Marchavant ne l'entend pas ainsi...
Le Chapeau de paille d'Italie :
Le jour de ses noces, Fadinard court à la poursuite d'un chapeau de paille, suivi par son beau-père et l'ensemble de la noce. Le matin même son cheval a mangé le chapeau de Mme Anaïs Beauperthuis en plein rendez-vous avec son amant. Pour éviter les soupçons de son mari violent et jaloux, Fadinard doit partir à la recherche d'un chapeau identique. Cette recherche l'entraîne chez une modiste, qui se trouve être une ancienne amie, puis chez une baronne, puis chez le mari de la dame volage.
Deux papas très bien :
Voici un vaudeville des plus :gaillards, des plus excentriques. Grassot et Leménily sont adorables d'originalité ; Grassot surtout a une touche et un entrain à faire pâmer de rire. Donnerons-nous bien une idée de ce contraste qui existe entre M. Tourterot, bon rentier de province, aimant de son fils jusqu'à ses défauts, en prenant les manières qui ne sont ni plus ni moins que celles de la Grande-Chaumière, - et M. Poupardin, qui vise à la phrase, fait un usage immodéré de l'imparfait du subjonctif et de termes extra- techniques, au point que, révolté de l'argot de M. Tourterot, il veut rompre le mariage projeté entre sa fille Camille et César, fils dudit Tourterot, quand il s'aperçoit que son futur gendre, reçu docteur tout récemment, est un homme de bon ton et de bonnes manières.