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Le Bruit Des Autres
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La pièce mêle les vivants et les morts. Une fiction que seul permet le théâtre. Sur fond d'Histoire du siècle dernier trois générations se retrouvent. Et même quatre. Le personnage emblématique de la femme (à la fois fille, épouse et mère) reçoit ses hommes : son père, mort aux tranchées ; son mari, fusillé par les Allemands en 43 ; son fils, mort bêtement en voiture une nuit d'ivresse triste.
Comme dans ses autres pièces, l'auteur traque le rire du pas drôle : nous vivons avec nos morts.
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Alors qu'un mur se construit à travers le pays, une maison de retraite se retrouve isolée. Les pensionnaires ne reçoivent plus de visites et ne sont plus livrés en médicaments au rythme où ils le devraient.
Les vieux os lutte contre les silences agonisants et les murmures anodins qui hantent nos maisons de retraite, ce vide après la vie, après tant de vie !
Une pièce de théâtre, insolite et poétique, pour entendre les voix des vieux, leurs mots, leurs rêves, leur drôlerie.
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La premiere fois que la nuit est tombee
Chaffin Francois
- Le Bruit Des Autres
- 1 Octobre 2007
- 9782914461016
Oratorio pour des hommes et des femmes, des anges, quelques prophètes.
Ce texte traite (et maltraite) de la question religieuse telle qu'elle se pose à nous, ici et maintenant : du prosélytisme guerrier des soldats d'église, de nos choix impies, de nos doutes et nos émerveillements « mal croyants », de nos contradictions entre l'aspiration aux mythes et notre appétit pour les lumières.
Au lieu de devenir plus vertueuse, comme les penseurs des Lumières l'avaient espéré, l'humanité devint si dépravée, si impure, que dieu remit une majuscule à son nom et vint nous achever, le glaive à la main et sa grande bouche de travers.
Cela fit du bruit et des fracas, quelques plaies pour l'éternité.
Enfin la paix reprit ses quartiers, et la lumière, et le temps.
Les survivants survivaient ; ils se touchaient sans arrière-pensée, quelques diablotins broutaient entre les anges, un prophète se lavait les pieds dans sa propre salive.
L'évangile selon Chaffin.
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Geste d'amour ou de rage, drôle, tendre ou triste, la lettre est une passerelle entre deux êtres, captant les couleurs des heures, des saisons ou du coeur. Variant la focale comme le point de vue, elle introduit une forme inspirante de complicité, d'intimité ou de simple proximité avec le destinataire réel ou imaginaire. Elle permet toutes les audaces et les clins d'oeil.
Recevoir une lettre est, souvent, une joie. En voici plusieurs.
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« Pendant plusieurs mois me venait à l'esprit l'air de 1, 2, 3, nous irons au bois ; chaque fois je réinventais les paroles, puis un jour j'ai dit le titre : A tête reposée. Dès lors je savais qu'un texte existerait, qu'il existait déjà dans la fin de 97, rue de Jersey (*). Un texte que je n'avais pas pu écrire dans cette parole coupée, qui ici enfin s'épuiserait.
Il s'agissait de donner à cette parole un corps, d'oser le regarder, de l'accompagner aussi dans cette façon qu'il aurait d'éprouver l'histoire, et d'aller avec lui au bout de ce qui devait être dit, comme un passage obligé, parce qu'il fallait que cela soit dit.
Il est des histoires dévoilées qui font fin et cependant offrent la possibilité d'autres textes qu'elles nourrissent, cette fois, souterrainement. »
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« L'heure avant l'heure, voyez-vous, c'est la pire. Parce qu'on n'est déjà plus soi-même. seule. dans son petit intérieur avec chienne et chatte. et la musique et les voix qui sortent de la radio.
Déjà plus soi-même. mais pas encore cette autre. seule en scène avec l'ombre de celles qui lui ont dit un jour : Vas-y, c'est à toi de jouer, maintenant. à toi ! . et le public en face. dans la pénombre. »
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Un hôtel à proximité d'un aéroport, perdu entre des échangeurs, des entrepôts, des bâtiments industriels : l'Eden Hôtel. Un lieu de rencontres incertaines, de croisements furtifs, de retrouvailles sans lendemain. Les clients de l'hôtel règlent des comptes avec eux-mêmes, avec leur passé, avec les autres. Quand ils repartent, deux femmes de chambre essaient de remettre un peu d'ordre.
La jeune femme de chambre : . peut-être qu'un jour, cela changera, peut-être qu'il y aura quelqu'un, peut-être qu'il y aura plus de vérité, plus de force, plus de grandeur, peut-être qu'un jour, on n'aura plus besoin de se retourner en cours de route pour regarder en arrière, plus besoin de se demander si l'on n'a pas tout rêvé, et qu'on ira de l'avant, sur des chemins nouveaux, avec des hommes nouveaux, peut-être qu'on vivra d'autres choses, peut-être qu'on vivra quelque chose, peut-être qu'on vivra.
La vieille femme de chambre : Au travail !
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Monsieur Knepp ; quelque chose de naturel
Jorge Goldenberg
- Le Bruit Des Autres
- 1 Janvier 1999
- 9782909468723