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L'Escalier
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Guignol
Eh ben, z'enfants, en v'là z'une manigance !
- Maginez-vous, les gones, que c't'intrigant de Gnafron n'a t'y pas z'aeu l'idée de vouloir me faire nommer député ! Guignol député, ah mes pauv's belins ! Mais gn'y aurait de quoi faire tordre les côtes au cheval de bronze et l'homme de la Roche n'en aggraferait la courante à feurce de rigoler.
- Te comprends ben, pauv'vieux, ai-je rebriqué à Gnafron, quand y m'a glissé dans le tyau de l'oreille c't'évention infescieuse, te comprends ben que j'ai tout de ce que manque pour un député, et y faut que les z'harnais de ta comprenette soyent dépontelés en plein, pour qu'il y pousse de ces gandoises de Château Floquet ou de Bron par Venissieux ! Faudra que je t'arrecommande à M'sieu Carrier, un gone que douche les iragnes au plafond, jusqu'à ce qu'on guarisse ou qu'on en crevogne.
- Et pourquoi donc que te ferais pas un député, me repique Gnafron. Est-que t'es pas yonnais ? -
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Trois pièces de jeunesse : L'Étau - Limettes de Sicile - Le Devoir du Médecin
Luigi Pirandello
- L'Escalier
- 18 Août 2022
- 9782355833311
Trois pièces de jeunesse de Luigi Pirandello
Giulia
Même dans le doute, tu ne le connais pas ! Lui, se maîtriser au point de ne rien laisser paraître ? Que sais-tu, toi ? Rien ! Même en admettant qu'il nous ait vus, pendant que tu passais et que tu te penchais vers moi... S'il était né en lui le moindre soupçon... que tu m'aies embrassée... mais il serait remonté... oh oui !... Imagine, de quoi aurions-nous eu l'air ! Non, écoute, non : ce n'est pas possible ! Tu as eu peur, rien d'autre ! Andrea n'a aucune raison de nous soupçonner. Tu m'as toujours traité familièrement devant lui.
Antonio
Oui mais le soupçon peut naître d'un moment à l'autre. Alors, tu comprends ? Mille autres faits à peine remarqués, qui n'avaient pas été pris en compte, se colorent soudain, chaque signe indéterminé devient une preuve, et le doute, certitude : voilà ma crainte.
(L'Étau) -
Deuxième tome de l'intégrale des pièces écrites de Guignol comprenant cinq pièces de Mourguet, Josserand et Vuillerme-Durand : Le Déménagement - Le Duel - Le Marchand de Picarlat - Les Frères Coq - Le Pot de Confiture.
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Cinq pièces de Guignol
Louis Josserand, Louis Mourget, Laurent Mourguet
- L'Escalier
- 6 Mars 2022
- 9782355833175
MADELON
Te v'là encore à flâner au lieur d'être sur ton métier, pillandre !
GUIGNOL
Ah ! Madelon, j'ai assez de cassement de tête comme ça... laisse-moi la paix... Le propriétaire va venir... j'ai pas d'argent à lui donner.
MADELON
T'en as bien de l'argent pour aller au cabaret. D'où viens-tu à présent ?
GUIGNOL
Je viens de la Bourse. Le Crédit Mobilier a de la hausse.
MADELON
Oui, ils sont jolis notre crédit et notre mobilier. Te ne te corrigeras donc jamais ; te ne seras jamais à ton ouvrage... toujours à boire avec des pillandres comme toi... Ta pièce n'est seulement pas à moitié...
GUIGNOL
Madelon, si t'as envie de te disputer et de refaire connaissance avec le manche à balai, battons-nous tout de suite, parce que j'ai pas le temps.
(Extrait de : Le Déménagement) -
L'Instruction Obligatoire - Guignol Étudiant
Glaudius Canard, Jérôme Coquard
- L'Escalier
- 27 Octobre 2022
- 9782355833335
2 pièces du répertoire écrit de Guignol :
L'Instruction Obligatoire, de Jérôme Coquard et Guignol Étudiant de Glaudius Canard.
GUIGNOL
Bonjour, père Gnafron.
GNAFRON
C'est toi, Guignol, d'où donc que tu sors ? T'es en retard, mami. J'ai la gargouane sèche comme une barquette. Me semble qu'on m'a vidé une barouette de sable dans le corniolon.
GUIGNOL
Y avait de relème, et malgré mon picarlat, j'ai pris au moins douze billets de parterre depuis les Pierres Plantées jusqu'en rue du Commerce. Si te n'y crois pas, (se retournant et s'inclinant) je peux te faire voir les contremarques.
GNAFRON
Je m'en rapporte, qué bocon!
GUIGNOL
(tristement) Pis il est ben toujours assez à bonne heure pour venir raconter de calamitances. -
En 1864, Henri Meilhac et Ludovic Halévy signent ce livret pour Jacques Offenbach. C'est ici le texte original qui est présenté, tel qu'il était joué sur les planches du Théâtre des Variétés à sa création, et non une des multiples adaptations ultérieures.
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L'étau ; limettes de Sicile ; le devoir du médecin Tome 1
Luigi Pirandello
- L'Escalier
- 22 Mai 2017
- 9782355832017
Ce recueil regroupe dans une nouvelle traduction de Mathilde Dri, les trois premières pièces de Luigi Pirandello, écrites en 1898 et 1912.
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Répertoire écrit du théâtre de Guignol Tome 4 ; chante clair, Guignol !
Joseph des Verrieres, Lucien Sachoix
- L'Escalier
- 1 Février 2017
- 9782355831973
Pasticher Chantecler, l'énorme pièce de Rostand, est déjà en soi une gageure; mais le faire avec talent, en mettant en scène Guignol, Gnafron et toute sa troupe est le signe d'un grand auteur. Cette pièce, écrite en 1912 est un véritable bijou dans le répertoire des oeuvres écrites du répertoire de Guignol.
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GNAFRON
Autrefois, - dans le temps !
On avait des souliers commodes, épatants,
En vrai cuir naturel, en bonne peau de vache,
Des sabots qui tenaient aux pieds sans nulle attache !
Cela, c'était l'époque où les gais compagnons
Restaient simples et francs, sans faire de façons.
Puis vinrent les souliers à crochets, à lacettes,
Que commençaient alors à porter les mazettes...
Et maintenant les dames vont sur des talons
Qui sont des échalas de deux mètres de long !
Il faut, avec ce pied très... perpendiculaire,
Pour grimper au plateau, prendre un funiculaire...
Les hommes ont des pieds chargés de durillons,
Qui ne sont plus des pieds mais de simples arpions.
Et, du bas jusqu'en haut, la même décadence...
GUIGNOL
Pour mon compte, tu sais, j'ai toujours la prudence
De porter des souliers à la forme des pieds,
Au lieu d'avoir des pieds conformes aux souliers... -
L'orfeo - orphee et eurydice (edition bilingue)
Striggio Alessandro
- L'Escalier
- 12 Mai 2014
- 9782355831614
UN BERGER En cet heureux jour de liesse Qui a mis fin aux tourments amoureux De notre demi-dieu, chantons, bergers, En de suaves accents, Que soient dignes d´Orphée les accents de nos choeurs.
Aujourd´hui s´est émue L´âme autrefois si fière De la belle Eurydice.
Et sur son sein, Orphée a trouvé le bonheur ;
Elle pour qui naguère , il a dans ces forêts, Tant soupiré et tant pleuré.
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Cyrano-Guignol de Bergerac
Joseph des Verrieres, Lucien Sachoix
- L'Escalier
- 10 Avril 2014
- 9782355831706
Écrite quelques années après la pièce de Rostand, cette version comique, spécialement conçue pour le théâtre de marionnette, est vite devenue partie intégrante du répertoire de Guignol.
On y retrouve les personnages de la pièce originale, dans les mêmes situations, mais à la sauce "Guignol", dans un Lyon du début du XXème siècle, où les marionnettes, par la comédie et la truculence, transcendent les archétypes classiques.
Guignol Voilà ce qu´un marquis peut trouver à me dire !
«Vous n´avez pas de nez !» C´est à pouffer de rire...
Tu dois, mon pauvre vieux, arriver du Tonkin, C´est pour ça que ta chine est restée en chemin !
Voilà tout ton esprit et toute ta cervelle ?
Vrai ! Ce n´est pas beaucoup ! Mais, vois-tu, ma tavelle Est moins bête vraiment que tes pieds... Et tes pieds, Comparés avec toi, sont encor très calés !
Allons, pour te montrer que j´ai pas de rancune, Je m´en vais te donner une leçon - rien qu´une ! - Puis avec mon bâton je vais t´expédier, Pour mieux t´aider ensuite à ne pas l´oublier.
(Tous se rapprochent) Gnafron Mandarines ! Citrons ! Pastilles à la menthe !
Guignol, il annonce Comment on peut chiner ceux dont le nez s´absente.
- «Monsieur ! Cela se voit, vous êtes de Lyon, Vous portez les brouillards même sous votre front, Et l´on distingue mal, dans l´ombre peu propice, Ce qui doit vous servir de nasal appendice !» Si vous étiez pédant : « L´animal seul, Monsieur, Que Buffon appela Camelo-Bardaneux Pourrait, sans redouter trop de désavantages, Lutter pour la plateure avec votre visage ! » Gracieux : « Ça doit être un bijou, votre nez.
Car ce n´est qu´aux grands jours que vous le promenez ! » Inquiet : « Ah ! Vraiment, un terrible cyclone A soufflé l´autre jour sur le Rhône ou la Saône, Et votre cheminée a dû tomber à l´eau :
C´est le vent qui, sans doute, emporta les tuyaux ? » Industriel : « C´est à l´usine de lissage Que vous eûtes le nez pris dans un engrenage ?
Avez-vous vu comment fonctionnait le moteur ?
Était-il électrique, ou plutôt à vapeur ? » Empressé : « Ça, Monsieur, est-ce au Palais Saint-Pierre Que l´on peut visiter votre nez sous un verre ? » Inquisiteur : « Pourquoi cette absence de pif ? » Malin : « Moi, j´ai compris, vous devez être vif.
Et, lorsque vous marchez, vous avancez si vite Que votre nez toujours est à votre poursuite.
Curieux : C´est de peur des rhumes de cerveau Que vous portez, Monsieur, votre nez... sous la peau ?... » Étonné : « Tiens ! Ce pot... On a cassé son anse !... » Et somnambule enfin : « Vous aurez de la chance Car vous serez parmi ces hommes fortunés Que l´on ne mène pas par le bout de leur nez ! »