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Grasset
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Cinquantième anniversaire de la mort de Jean CocteauOedipe, Jocaste, Antigone et Créon: voilà les personnages de Sophocle au filtre de Cocteau, qui modernise ici un drame connu, et transforme les dieux en machines infernales apportant le malheur sur terre. Dans cette pièce publiée en 1934, Cocteau s'amuse et surprend par l'infernale diversité de son style.
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Il existe des dizaines de traductions en français de Macbeth (1606), une des plus célèbres tragédies de Shakespeare. Celle de François-Victor Hugo, qui date du XIXe siècle et a longtemps été la référence, apparaît aujourd'hui datée. Depuis, la pièce a donné lieu à des multiples travaux scientifiques, réalisées par des universitaires, linguistes et grammairiens, qui ont privilégié l'exactitude plutôt que l'esthétique.
Voici enfin une traduction littéraire du chef-d'oeuvre de William Shakespeare par un des écrivains les plus imaginatifs de la littérature française : Marcel Schwob, également auteur, avec Eugène Morand (père de Paul Morand), d'une traduction de Hamlet parue en 1901. Son Macbeth, publié posthume en 1927, n'a jamais été réédité depuis.
Seuls les écrivains savent traduire les écrivains. Il fallait le sens poétique et l'imagination de Schwob pour retrouver, en français, la richesse, la finesse et l'énergie du texte de William Shakespeare.
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La guerre de Troie n'aura pas lieu
Jean Giraudoux
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 10 Novembre 2010
- 9782246125129
Cette tragédie réanime d'illsutres personnages de l'Iliade d'Homère et le thème en est connu : Hélène vient de se faire compliasamment enlever par Pâris, le prince troyen ; les Grecs attaqueront si elle ne leur est pas rendue. A Troie, ce fait-divers vaudevillesque déclenche les passions entre partisans de la paix (Hector, Andromaque) et bellicistes (le roi Priam et le poète Demokos). Dans le camp des Grecs qui crient vengeance, l'ambassadeur Ulysse semble bien seul...
Sur un casting mythologique, cette pièce de 1935 est très contemporaine, inspirée à Jean Giraudoux par la montée des périls en Europe. L'auteur s'engage pour la paix. Cette oeuvre n'est pourtant pas un manifeste. On y retrouve la langue de Giraudoux, son drapé, son esprit, sa causticité. Que valent tous ces talents face au destin ? En tenant "seulement compte de deux bêtises, celle des hommes et celles des éléments", Cassandre l'avait prédit : la guerre aura bien lieu. A Troie, et dans le monde. -
Electre, pièce en deux actes, revisite le grand sujet tragique de l'Antiquité.
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Sophie, une jeune fille blonde de vingt ans, issue d'une famille catholique et bourgeoise affirme être Joseph Rosenblath, un vieux juif rescapé d'Auschwitz, enfermé dans un corps qui n'est pas le sien.
Dans le magnifique monologue d' Amanda Sthers, l'émotion contamine chaque réplique, et nous interroge sur notre propre identité.Tout semble lapsus, allusion, révélation. A l'ère des chocs et des confusions, un texte troublant et tendre sur le genre et les croyances.
« Quand j'ai écrit Le vieux juif blonde, j'avais vingt-six ans. J'étais enceinte de mon second fils, donc femme et homme à la fois, et prisonnière d'un corps qui ne me ressemblait plus. J'ai grandi entre plusieurs religions et cultures, et mon étrangeté est tricotée partout dans ce texte si personnel, comment imaginer alors qu'il puisse devenir universel? Une multitude de thèmes se bousculent mais le propos central est de savoir si nous sommes obligés de ressembler à ce que notre enveloppe corporelle nous impose, si notre psyché est forcément en accord avec notre âge, nos traits, et notre sexe, si une jolie jeune fille blonde a le droit d'être profondément triste. Ce monologue de théâtre dont le succès m'a dépassée a bouleversé ma trajectoire et ma vie. » -
Une grande pièce de Jean Giraudoux, l'auteur de La guerre de Troie n'aura pas lieu, Electre et Les Gracques.
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Amphitryon 38, comédie en 3 actes, fut représenté pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées le 8 novembre 1929 avec la mise en scène de Louis Jouvet.
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L'Importance d'être Constant met en scène deux amis qui se sont inventé un parent et un ami fictifs, bien commodes pour échapper à leurs obligations sociales. Pour Jack, c'est Constant, frère débauché qui lui permet de fuir la campagne ; pour Algernon, c'est Bunbury, ami toujours souffrant, qui lui permet de fuir Londres. Jusqu'à quand tiendra la supercherie ? Si on retrouve les thèmes de prédilection de Wilde, comme l'importance des apparences et les vertus du mensonge, on découvre aussi une satire de la société victorienne de la fin du XIXe siècle. Une bombe d'humour et de mots d'esprit. La pièce a été rédigée en quatre actes. À la demande du metteur en scène, Wilde a supprimé l'acte où Algernon manque d'être arrêté par un huissier. La présente édition, bilingue, donne cette version et donc la pièce telle qu'elle fut jouée pour la première fois le 14 février 1895 au St. James Theatre de Londres. On trouvera l'acte supprimé en annexe. Un long essai inédit de Charles Dantzig, « La première Gay Pride », la précède. Il y est proposé, exemples inédits à l'appui, que L'Importance d'être Constant, outre d'être une comédie brillante, une satire et une féerie, est aussi une pièce codée, pleine d'allusions homosexuelles, ce qui, joint aux imprudences d'un Wilde étourdi par son succès, a été une des causes de sa chute.
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Quatre personnages se croisent : Leonore Franck, veuve du célèbre écrivain Karl Amadeus Franck, leur fils Friedrich, Bürstein, le biographe du maître et une mystérieuse femme qui s'avère être l'amour d'enfance du grand écrivain, celle à qui il a écrit des dizaines de pièces enflammées et dédié une pièce de théâtre que tout le monde croyait jusqu'alors perdue. Or cette femme détient les lettres et le manuscrit...
Tout le génie de Zweig est de glisser du vaudeville classique à la pièce métaphysique sur la création. Depuis la mort de l'écrivain, sa veuve, ainsi que le biographe, ont maquillé la réalité. Or quand Bürstein se repent, la légende de l'écrivain s'effondre, mais pour donner naissance à la véritable histoire d'une vie et d'un amour passionné.
Légendes d'une vie est consacrée aux relations d'une famille et de l'oeuvre que laisse un grand homme disparu. A-t-elle le droit de tout publier? Doit-elle censurer, couper, rectifier ? -
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La foll de Chaillot a été jouée pour la première fois le 19 décembre 1945, au Théâtre de l'Athénée, sous la direction de Louis Jouvet.
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Intermezzo, comédie en 3 actes, a été jouée pour la première fois le Lundi 27 Février 1933 au Théâtre Louis Jouvet, (Comédie des Champs-Elysées).
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Une nuit, une femme ferme son magasin de vêtements pour femmes enceintes.
Elle porte un manteau de fourrure, attend un taxi.
Un jeune homme l'aborde, la prenant pour ce qu'elle n'est pas.
Elle va le prendre pour ce qu'il est... -
A seize ans, Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (1893-1930) fit la connaissance des prisons du tsar de toutes les Russies pour propagande social-démocrate.
A vingt ans, il publiait son premier recueil de poèmes : Moi ! et faisait représenter sa première pièce Vladimir Maïakovski à Petersbourg ? Elle fut « sifflée à y percer des trous », notera-t-il dans son autobiographie.
A vingt-cinq ans (1918), la Maison du peuple de Petrograd lui commande le Mistère-Bouffe : « Mistère, c'est ce que la Révolution a de grand. Bouffe, ce qu'elle a de comique. » En 1921, il écrit la Punaise. La pièce est fort mal accueillie par la presse idéologique et acclamée en public.
En janvier 1930, la Grande Lessive dénonce la bureaucratie. C'est l'échec.
Trois mois plus tard, Vladimir Maïakovski se suicidait. Applaudissements ni huées n'avaient manqué à ce poète futuriste, provocateur entré vivant dans la légende, auteur d'un théâtre prophétique, aujourd'hui par tous reconnu. -
Popper (1976) est un drame conjugal ayant pour point de départ un doigt dans le nez. Alors que Shvartziska se cure le nez, son mari, Shvartz, entre. A peine a-t-elle le temps de retirer son doigt que, pour des raisons obscures, son mari souhaite absolument l'embrasser. Shvartziska refuse ; Shvartz, qui ignore la raison de son refus, s'en offusque. Le soir, paniquée, Shvartziska demande conseil à Popper, le meilleur ami du couple. Lorsqu'il l'apprend, Shvartz enrage de savoir Popper, ce célibataire malheureux, au courant de leur intimité. Ce qui n'était qu'une colère devient une obsession. Qui sera la première victime de l'hystérie de Shvartz ?
Dans Popper, archétype des comédies absurdes de Levin, l'auteur alterne dialogues courts et tirades, mêle le burlesque aux mots d'esprit, l'humour au tragique. Il ajoute même de la fantaisie avec des chansons de variété. Voici une pièce d'Hanokh Levin, mariage de la comédie et du drame, où les personnages, qu'ils soient amants, amis, amoureux, s'ennuient avec gaieté, pleurent en riant, se haïssent en chantant.
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Poète (Innocentines, Sur le ventre des veuves), romancier (Tamerlan des coeurs, Le Centenaire, Fugue à Waterloo), le mémorialiste d'Exobiographie est avant tout connu pour son théâtre.
De Genousie, sa première grande pièce créée au TNP de Jean Vilar, aux Impromptus à loisir, qui continuent d'être interprétés dans les cours dramatiques et de faire le bonheur de nombreuses troupes d'amateurs, de Monsieur Klebs et Rozalie à Pour ses beaux yeux, sans oublier Du vent dans les branches de sassafras (Michel Simon y fit une entrée fracassante), La Baby-Sitter, Les Bons Bourgeois, Obaldia n'a cessé de nous divertir tout en dénonçant les turpitudes des temps présents au moyen des armes conjuguées de la poésie et de l'humour.
Est-ce ce « rire libérateur » qui lui vaut de franchir toutes les frontières ? Son oeuvre théâtrale est réunie ici dans sa totalité. -
Hirsute, la voix cassée, il est un vieux dur à cuire, cow-boy sans peur et sans reproche, patriarche au sang chaud et aux propos musclés. C'est Rockfeller, personnage haut en couleur de cette parodie de western, mijotée avec humour et relevée d'une pointe de poésie par René de Obaldia... Il y a là le médecin ivrogne, la mère au solide bon sens, la fille de joie au grand coeur, le shérif justicier... Le texte est drôle, inventif, blagueur. Un western légendaire, mais aussi une parodie du western, avec ses splendeurs et ses misères&hellip.
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Ce volume rassemble quatre impromptus légendaires de René de Obaldia : Le défunt, Le grand vizir, La baby-sitter et Pous ses beaux yeux. Voici ce qu'écrivait Pierre Lepape à leur sujet : « Obaldia n'a pas eu besoin de comprendre que pour l'essentiel, le théâtre est un jeu. C'est sa manière de penser, de rêver et d'écrire... On commence doucement à se raconter une histoire, par exemple celle de deux femmes qui aiment un même homme et qui essaient verbalement de se l'arracher... Alors que celui-ci vient de mourir dans un accident de voiture... Ces pièces de théâtre gourmand se lisent avec autant de délectation qu'elles se voient, fabriquent et diffusent une manière de morale en creux faite de lucidité, de générosité attentive, d'intelligence sans calcul. Affonter l'angoisse contemporaine, refléter les peurs les plus profondes n'oblige pas à se morfondre ! ».
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Les Bons Bourgeois. Cette comédie a ceci de particulier qu'elle est écrite en vers, et s'ouvre à la manière des Femmes savantes. En hommage à Molière nous dit l'auteur. Mais la pièce est résolument moderne ; c'est, en fait, une grande comédie satirique de notre temps. Les Basson-d'Argueil, bons bourgeois installés douillettement dans leur luxueux appartement du XVIe arrondissement y sont pris au piège, tandis que dehors gronde la Révolution.
Grasse Matinée raconte l'histoire de deux squelettes, deux voisines de cercueil, qui discourent sur le présent, le passé et un avenir hypothétique. Une ligne de chemin de fer longe le cimetière, et c'est le passage des trains qui donne au temps sa ponctuation.
Décidément, Obaldia n'a rien perdu de son invention, de sa verve, de sa profonde originalité. -
Supplément au voyage de Cook
Jean Giraudoux
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 19 Janvier 2000
- 9782246126225
En avril 1769, avant que son équipage ne débarque sur l'île d'Otahiti, le capitaine Cook délègue Mr. Banks, naturaliste de son expédition, auprès du chef des insulaires, afin de prévenir tout excès sei:suel encouragé par l'accueillante population indigène. Un hilarant dialogue de sourds s'instaure entre le rigide émissaire anglais et le « notable » Outourou, partisan d'une joyeuse immoralité. L'entreprise de colonisation morale va tourner au fiasco.
Le Giraudoux libertaire, le styliste du plaisir sauvage, triomphe dans cette comédie en drapant ses scènes de dialogues équivoques et mordants. C'est drôle, excitant, à chaque page. -
Impromptu en un acte, la scène est la scène même de l'Athénée, un après-midi de répétition. En 1937.
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Il y a cinq personnages dans « Clash »... mais on pourrait presque dire qu'ils sont deux. Deux groupes. Deux générations. Deux idéaux différents.
Il y a Virginie et Laurent, jeunes amants, sportifs, travailleurs et enthousiastes.
Il y a Nicole, Jean et Maxime, proches de la cinquantaine : la femme, le mari et l'ex amant ; anciens amis, ancien trio à la Jules et Jim, anciens du PS.
Tous sont invités à un mariage et logés dans une ferme isolée, condamnés à attendre le train du retour pour Paris... et à cohabiter.
Ils se rencontrent, ils se retrouvent, ils sont troublés, agacés, bousculés, complices, heureux, amoureux, maladroits, furieux...Ils naviguent entre des mensonges trop lâches et des vérités trop crues, entre des antipathies immédiates et des ardeurs retrouvées, entre la confusion et l'insouciance.
Clash est la valse de deux couples entre le rire et les larmes, entre la tragédie et la comédie, le ballet des hommes et des femmes qui, au seuil d'une vie d'adultes ou à l'approche de la maturité, n'aspirent qu'à une chose : vivre avec légèreté leur temps incertain et leurs élans déraisonnables. -
Baron Jean est dramaturge. La dernière pièce qu'il a composée s'appelle Baron, et met en scène un épisode contesté de la vie de Molière : sa rencontre et sa relation avec Michel Baron, qui deviendra l'acteur vedette de sa troupe.
Blanche, la femme de Jean, est actrice. Elle tient le rôle vedette de la pièce de Thomas Knaben, metteur en scène d'avant-garde. Blanche délaisse son mari, en refusant d'interpréter le rôle d'Armande Béjart dans Baron, pour se consacrer à la pièce de Knaben. Michel, jeune comédien, vient au contraire de quitter la pièce du metteur en scène d'avant garde, pour jouer Baron, un rôle qui lui était comme destiné.
Jean se retrouve dans la même situation que Molière : il est jaloux de sa femme et donnerait n'importe quoi pour qu'elle revienne ; en même temps, il éprouve une véritable fascination pour Michel, devenu son amant...
Commentaire d'amour Mathilde et Guillaume sont amis de longue date. Tous deux sont hauts fonctionnaires, l'une à Bruxelles, l'autre à Paris. Ils se voient régulièrement pour un moment privilégié de confidences entre amis... Guillaume est homosexuel et vient de perdre son compagnon.
Pourtant un matin, dans un hôtel en Normandie, Mathilde est surprise d'apprendre que Guillaume est amoureux d'une femme, qu'il va l'épouser. La passion que Mathilde nourrit envers Guillaume prend alors tout son sens ; jalouse, elle va tout faire pour ruiner la nouvelle vie de son « meilleur ami ». Son entreprise machiavélique est une réussite, mais Guillaume, divorcé, ne tombe pas pour autant amoureux d'elle...