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Ex Aequo
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Nadine est aide-soignante en maison de retraite depuis plus de 25 ans. Elle aime ses petites vieilles. Surtout Aimée qui a fait partie du MLF et fume en cachette en l'initiant à l'histoire des genres.
Aujourd'hui c'est un jour particulier. Nadine revient de l'enterrement de sa collègue Simone. En 38 ans de service, Simone n'avait jamais pris de congés maladie. La` elle a bien été´ obligée et ça l'a menée a` la mort.
Nadine n'a pas le goût d'aller travailler. C'est sans doute pour ça qu'elle s'attarde avec nous sur un bout de trottoir. C'est drôle, elle ne pensait pas se confier si facilement à des inconnus, d'habitude elle est discrète.
Né d'une révolte profonde sur les valeurs du travail portées par notre société, Nadine est un texte touchant et intimiste, piqué d'un humour incisif qui rend hommage à cette foule des travailleurs « invisibles ».
L'autrice a reçu la bourse aide à l'écriture pour l'Espace-public Beaumarchais-Sacd
Indications scéniques
Personnage : 1
Durée : Environ 50mn
Lieu : une rue passante -
Nous sommes en 2038. Le nombre des naissances de garçons est en chute libre depuis une vingtaine d'années, sans raison apparente. L'homme rejoint les espèces en voie de disparition. Les politiques tentent d'apporter des solutions sur le court terme, et les chercheurs des explications plausibles auxquelles se raccrocher. Face à l'urgence de la situation et au visage changeant de la société, les hommes et les femmes n'ont pas d'autre choix que de se repositionner, en quête d'une identité redéfinie à la lueur d'une réalité nouvelle.
Et si les hommes disparaissaient ? Sans Y, il reste X et une vision moins polarisée de la société. Pièce d'anticipation s'inspirant des dernières études scientifiques, Y, la disparition est une dystopie laissant entrevoir un futur qui redessine la frontière des genres.
Durée de la pièce : environ 1h20.
Comédie en trois actes.
Acte 1 : 5 scènes.
Acte 2 : 6 scènes.
Acte3 : 5 scènes. -
Une histoire vraie. Une famille de cirque allemande traverse la période hitlérienne. La société lui rappelle que ses origines tziganes et son itinérance l'empêchent d'être considérée comme faisant partie du peuple aryen dont rêvait Adolf Hitler. Le fils aîné s'engage dans l'armée du Führer, comme subalterne, pour protéger les siens. A la fin des conflits, elle se retrouve face à un drame, beaucoup plus grave à ses yeux qu'une guerre : l'éclatement de la famille. La pièce de Michèle Barbier met en lumière l'âme des gens du voyage, avec leur tendresse, leur humour, leurs valeurs essentielles.
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De Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, on connaît le théâtre. Et encore ! La mère coupable qui clôt la trilogie avec Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro est très rarement jouée de même que son opéra Tarare. Qui connaît ses drames bourgeois ou son théâtre de foire aujourd'hui disparus ?
Celui qui est à l'origine de la SACD fut également homme d'a??aires, espion, inventeur, agioteur, tra??quant d'armes, éditeur, courtisan et libertin. Ce qui lui valut beaucoup d'inimitiés et beaucoup de procès.
Sa vie est un écheveau où tout s'entremêle et quel que soit le fil que l'on tire, il entraîne le reste en cascade.
Toutefois cette pièce ne prétend pas être une exégèse de la vie du père de Figaro. Elle est le prétexte, en évoquant certains épisodes, à faire découvrir les multiples facettes d'un homme. Je propose un portrait qui doit permettre au spectateur de comprendre que la vie de Beaumarchais est indissociable de son oeuvre. Et que « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ».
Durée : 1h15.
1 comédien.
1 lieu. -
JETUIELLE, une personne, vieille de plus de 7 fois 1713 décennies, non genrée, vient narrer à des spectatrices et spectateurs son histoire, sa rencontre avec la première histoire, avec les sorcières, avec la mort... Cette personne est accompagnée d'un choeur qui commente, dialogue avec l'assistance, avec Jetuielle...
« JETUIELLE
Et de qui était-ce le rêve, aujourd'hui ?
LE CHoeUR
La personne qui dort au fond.
[...]
JETUIELLE
C'est bien qu'il y ait des personnes qui dorment au théâtre. [...]
Au revoir à vous. Au prochain rêve. ».
Informations de mise en scene.
Nombre de personnages : livre (Jetuielle + le choeur).
Un lieu, un comédien.
Durée estimée : une heure. -
Monologues pour comédiennes.
Tantôt naïves, drôles, caustiques ou révoltées, des femmes se racontent.
Elles attendent, espèrent, rêvent, dénoncent, questionnent.
Quelquefois le quotidien les a salement meurtries.
Mais elles ne perdent ni l'humour, ni la vitalité, ni la force d'a??rmer qu'elles sont femmes avant tout, ??ères d'être femmes malgré tout.
Le prince charmant les a oubliées. Ou son cheval n'est pas passé très loin.
Elles ont ??ni par se dire que le plus important dans « prince charmant » c'est charmant. Alors elles referment le livre d'images et dévisagent la vie avec gourmandise.
Chaque portrait renferme en lui un concentré d'humanité.
27 monologues féminins. -
Neuf auteurs et autrices de la collection Entr'Actes se sont donné rendez-vous pour célébrer les 400 ans de la naissance de Molière. Tantôt protagoniste, tantôt sujet des saynètes que vous allez découvrir, Molière et ses pièces inspirent à tour de rôle de courtes comédies, des drames, des réflexions en tous genres, rendant hommage, à travers des univers et des écritures d'une grande variété, à cette plume de talent qui continue de nous inspirer encore aujourd'hui.
De Dom Juan au Malade imaginaire, de l'intemporalité des oeuvres de Molière à la grande liberté de ton de ses pièces, de rencontres fantasmées entre Molière et Edmond Rostand ou un Conseiller Pôle Emploi, celui auquel la « maison de Molière » rend hommage chaque 15 janvier devient, sous neuf plumes différentes, matière à réflexions et à dialogues entre Molière et notre époque. Car s'il continue d'être lu, étudié, mis en scène, joué et adapté au cinéma encore à notre époque, il ne cesse pas non plus d'inspirer les autrices et auteurs de théâtre, pour que vive la langue de Molière ! -
Hyper : préfixe provenant du grec « huper », signifiant « sur ». Il est souvent utilisé pour marquer une forme d'intensité ou de supériorité dans l'espace.
Le but du jeu est simple : chaque saynète a pour thème un mot commençant par « hyper ». L'arbitraire décidera du sort de nos personnages.
Au fil du recueil, ceux-ci se croisent ou se manquent, les unions se nouent et se dénouent, dans un rythme effréné, celui de la surabondance, de l'hyperactivité, démultiplication des rêves, des ambitions, des espoirs et des besoins de conquêtes. Alors que Brunehilde, tout droit venue du Moyen-âge, se familiarise avec l'hyperespace et le voyage multidimensionnel, Manon et Marc errent dans un hypercube dont ils peinent à trouver la sortie. Hannah l'hypermnésique lutte pour sauver la mémoire collective, Rémi l'hyperlaxe cherche un but et Icare renonce à sa destinée. 3G, 4G, 5G, 3D, 4D... Chacun rêve en grand et occupe le plateau le temps d'une confidence.
Mais si le Destin de l'univers ne tenait qu'à un fil ? Ou, arbitrairement, si tout ne reposait que sur un hypercube, un orgasme et un plat de pâtes ?
19 saynètes.
19 personnages et une voix off.
Distribution : à partir de 2 femmes et 1 homme.
Décor : un canapé Durée : environ 1h30. -
Sept jeunes aux expériences chaotiques, d'horizons différents, tous fragiles et en rupture, sont réunis dans le bâtiment polyvalent d'un hameau isolé. Max, seul adulte du groupe et « pair aidant », les a rassemblés sur un programme d'accompagnement de quelques jours. Quelques jours pour se rencontrer, pour se découvrir eux-mêmes, pour oser la différence. Pour se réinventer. Dans ce petit théâtre isolé du monde, et grâce à la dynamique créée par Max, s'expriment l'innocence, l'énergie et les contradictions de ces jeunes animés par un même désir de résilience. Comment faire face à l'autre, s'apprivoiser soi-même ? Ce qu'ils (ré)apprennent lors de ce court séjour, ce sont les règles, le partage, la vie en communauté, l'amitié salvatrice. Ce qu'ils traversent, c'est ce moment décisif où la parole se libère, où ils peuvent surmonter la crainte d'être incompris et jugés. Ce qui les attend, c'est un précipité de vie et d'émotions, joie, colère, rires et pleurs mêlés. Avec au bout, peut-être, un nouveau départ ?
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Parmi les ustensiles de la rhétorique, l'excuse est loin d'être le plus futile. Coiffée comme une figure de style, elle adopte toutes sortes d'allures et de textures. Élégante ou dépouillée, en béton ou bidon, elle peut être inventive ou irrecevable, bien tournée ou superficielle, sincère ou de pure forme.
Chacun de nous connaît des personnes incapables de s'excuser et d'autres qui le font à tout propos. Chacun de nous côtoie des personnes qui trouveront mille excuses à leur inconséquence et d'autres qui les chercheront toujours désespérément.
Les excuses peuvent tenir la route ou déraper, désarmer, désarçonner... Improbables ou imparables, elles raffolent des protocoles : ne dit-on pas que l'on « présente » ses excuses ?
Mille excuses décline les facettes de ce délicat exercice indispensable à la vie en société, ce petit rite grâce auquel nous ne lavons plus nécessairement notre linge sale à coup de massue, de fleuret, ni de loi du Talion.
Recueil de 23 saynètes
Texte modulable pour 4 à 16 comédien(ne)s
Distribution minimale : 2 comédiennes et 2 comédiens
Durée : une heure
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Les trois monologues rassemblés ici sous le titre « Le rire philosophe » sont les trois premiers textes d'humour philosophique écrits pour la scène par Yves Cusset, devenu le spécialiste du genre. Rien ne sert d'exister retrace la trajectoire d'un homme qui se découvre philosophe à son insu, comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, et qui va essayer à sa manière, drôle et folle, de répondre aux questions qui l'empêchent de se trouver une place dans le monde. De place, il est encore plus question dans Le remplaçant, l'homme qui n'a pour toute place que celle des autres, un étrange prof de philo qui ne fait que des remplacements de 2h avec sa méthode bien à lui : biphiloplus. Le petit manuel d'engagement politique... trimbale l'étonnement philosophique du côté de l'état actuel de notre démocratie, avec un rire tricolore : noir, saignant et jaune !
Un personnage (homme ou femme).
Durée : 1h.
Tout aurait dû bien se passer pour Yves Cusset. Mais après une brillante thèse de philosophie et la publication de quelques essais de bonne tenue, alors qu'une honorable carrière universitaire lui tendait les bras, il prend sa valise et part faire du stand up pour élever le niveau par le rire. -
Il y a de la séparation dans l'air.
9 couples se séparent ou se préparent à le faire.
Dans la vie ça peut parfois avoir lieu dans l'entente, dans l'intelligence, d'un commun accord. Mais là c'est pas le cas. Pas du tout.
Les uns hurlent, vocifèrent, se font des reproches, mentent, se menacent, se frappent ou risquent de le faire. Il y en a qui se quittent par amour. Il y en a même qui ont recours au suicide... enfin c'est ce qu'ils prétendent.
Évidemment l'exagération fait que parfois ils deviennent ridicules.
D'autres sont touchants, émouvants, on voudrait qu'ils trouvent le terrain d'entente, que les mains se rejoignent, que les colères s'apaisent, que les yeux doux remplacent les mots durs.
Ce sont neuf histoires grinçantes qui parfois font soupirer car l'important dans le divorce c'est ce qui suit.
Ce sont neuf histoires pas tristes qui parfois font rire car on se marie par manque de jugement, on divorce par manque de patience et on se remarie par manque de mémoire. (Roussin) 9 saynètes.
9 lieux.
19 personnages.
Durée : 1h30. -
Une jeune femme vient voir son grand-père dans sa résidence pour personnes âgées. Il lit de la philosophie ; elle est ingénieur. Elle teste une combinaison technologiquement avancée qui la recouvre intégralement et qui lui assure bien-être, sécurité et même l'éternité.
Mais notre peau est une frontière. Elle nous distingue du reste de l'univers et en même temps nous met en contact avec lui. Qu'advient-il si une peau, artificielle, une double peau, vient recouvrir notre peau originelle ? Que deviennent notre relation au monde et aux autres ? Que devenons-nous nous-mêmes ?
C'est cette situation qu'explore ce texte. Dans la lignée de Karel Capek, il nous fait réfléchir sur les conséquences de la modernité sur la nature humaine. La perspective de la mort est-elle indispensable à la vie ? Qu'est-ce qu'un être humain ? Peut-on vivre sans être touché ?
À lire, dire, entendre avant de partager nos réponses.
Deux personnages.
Un lieu.
5 actes.
Durée : environ 80 mn. -
Ludovic et Séverine habitent dans une maison forestière depuis plusieurs années. Mais Séverine n'en peut plus de vivre à une demi-heure de son travail avec un joueur de poker invétéré qui se contente de gratter sa guitare et de toucher le chômage. Alors elle fait sa valise. Mais la séparation ne se passe pas bien. Il y a les cris puis les pleurs puis les promesses. Mais rien n'y fait, cette fois Séverine s'en va. Elle avait prévenu. Un dernier verre pour ne pas se quitter trop fâchés, la promesse de se retrouver si Ludovic fait un effort et elle s'en va au volant de sa voiture dans un état de nervosité extrême. Elle doit traverser la forêt en pleine nuit. Plus tard, elle revient, alors que Ludovic a tout saccagé dans le salon, elle craint d'avoir eu un accident.
« On est tous coupables, ne prends rien de plus que ta part de culpabilité. » - Claire de la Mirande
« La torture d'une mauvaise conscience est l'enfer des vivants. » - John Calvin
Informations scéniques :
Comédie à suspense
2 hommes 1 femme
1 décor
Durée 1h15 -
L'homme assis dans un fauteuil prétend être le chat de Molière réincarné. Un chat ayant plusieurs vies, il a échangé une de celles-ci avec son dieu Ailouros afin d'être présent ce soir sur scène et rétablir la vérité.
A l'instar de son cousin Gagliuso, le chat botté, qui a fait d'un paysan le marquis de Carabas, lui a fait Molière.
Nous allons suivre les pérégrinations de ce chat depuis la création de l'Illustre théâtre jusqu'au Malade imaginaire.
Il va nous raconter comment il a élevé un modeste tapissier au rang de plus grand dramaturge français.
Mais pouvons-nous nous fier à la parole d'un chat ? Il n'y a que dans les fables de La Fontaine où l'on peut voir des animaux qui parlent.
À moins que ce ne soit Molière lui-même qui se joue de nous, une dernière fois, avant la quatrième représentation du Malade imaginaire ?
Ce texte a remporté le grand prix 2023 du concours « Opération Molière » et est soutenu par l'Association Nationale de Recherche et d'Action théâtrale. Indications scéniques
Durée : 1h15
1 comédien
1 lieu -
Un terrible événement a inspiré L'Heure du Biscuit : durant l'été 2003, la canicule a engendré 15.000 décès de personnes âgées. Certains corps n'ont pas été réclamés par les familles. Liées par un étrange serment, et par leur culpabilité due à des circonstances qu'elles ont-elles-mêmes fomentées, deux soeurs vivent en huis clos chez elles. Avec tendresse, humour et férocité, elles partagent leurs souvenirs, leurs rêves, et leur crainte de perdre leurs repères en quittant leur univers familier. Un regard prenant sur la place des personnes âgées dans la société actuelle, qui n'a que trop tendance à les abandonner.
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Que faire lorsque vos vacances au Portugal se passent mal, que votre épouse est malade et que votre roman en cours n'avance pas ?
Cela a été mon cas. Il y a différentes solutions, de la dépression au suicide en passant par l'ivresse, mais l'une d'entre elles, à la réflexion, m'a paru un peu trop définitive. Alors quoi ?
Puisque la plupart des personnes qui scribouillent le font comme dérivatif à leur hypocondrie, pourquoi ne pas faire comme elles, surtout lorsque l'on est un noircisseur de papier confirmé ?
Comme je me trouvais dans une situation que je qualifiais d'absurde, pourquoi ne pas soigner le mal par le mal ? L'absurdité par l'absurdité ? Le pathos par le théâtre ? C'est ainsi que se généra ce drame où l'auteur d'une pièce la joue alors qu'elle n'est pas encore écrite. Il a suffi de lui adjoindre un acteur, puis d'autres, pour qu'ils échangent des propos naturellement absurdes.
Alors, faut-il mettre en perspective cette oeuvre dramatique (mais pas trop !) et se demander si en réalité il ne se passe rien sur scène, mais que tout se déroule dans le cerveau de l'auteur ?
« Vachement intello ! » dirait une de mes cousines qui ne lit que « Les Pieds Nickelés » et les « Prolégomènes à toute métaphysique future ».
Que voulez-vous, il faut vivre dangereusement.
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Souffle ma flamme, pièce en un acte, se déroule dans un pays imaginaire et pourtant si proche du nôtre par bien des aspects. En Francie, les femmes ont maille à partir avec leurs hommes. La tendre Colombine ne déroge pas à la règle. Son mari, Sganarelle, un fripon de la pire espèce, est adepte de la violence facile. Leur fille, Lucinde, son amoureux, Léandre, et leur amie, Honoride, tenteront de sauver Colombine de cette situation épineuse, mais Sganarelle peut compter sur de hautes sphères gangrénées par la concupiscence, l'avidité et la bêtise pour lui offrir le loisir de tourmenter sa femme.
Qu'adviendra-t-il de notre aimable Colombine ?
Comment une pièce de théâtre qui se joue des codes de la commedia dell'arte et des espiègleries de Molière tout en les télescopant avec le monde moderne peut-elle donner un éclairage atypique au fléau des violences faites aux femmes ?
Riez, vibrez, étonnez-vous, tremblez, mais surtout ouvrez vos écoutilles et vos coeurs pour que les flammes-femmes ne soient plus soufflées par des conjoints décadents !
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Une ville où l'on ragote, où l'on radote, où l'on s'ennuie, une ville pleine de rats, où l'on ne parle que de rats. Une ville, petite ou grande, tout est relatif ! Ni les mesures du Bourgmestre, ni le poison de l'apothicaire n'ont pu venir à bout de ce fléau.
Arrive un joueur de flûte. Les rats, il prétend pouvoir les entraîner, par le pouvoir de sa musique, et les noyer dans le fleuve. Mais le souhaite-t-on vraiment ?
Dans une ambiance de théâtre populaire, et de parodie, cette comédie -presque musicale-, inspirée de la légende du Joueur de Flûte de Hamelin, fait la satire de l'immobilisme, de la routine et de l'attachement à des valeurs désuètes et mesquines...
Créée pour la première fois en 1983, par le Théâtre Populaire d'Occitanie de Jean Durozier, cette pièce a reçu l'Aide à la Création du Ministère de la Culture.
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J.P. et Barbara ont vraiment tout pour être heureux ! Ce jeune couple vient d'acquérir une magnifique maison pour une somme dérisoire ! Qui pourrait rêver mieux pour commencer une nouvelle vie, après les tristes ratés de la précédente ?
Cependant, d'étranges phénomènes se produisent quand J.P. est au travail : les objets se cassent sans raison et des cendres s'accumulent, sorties de nulle part. Une force surnaturelle hanterait-elle cette maison ? Aurait-elle un lien avec le meurtre horrible qui s'y est déroulé ? Et la vie de Barbara est-elle menacée dans son propre foyer ?
Heureusement, elle sait pouvoir compter sur son mari pour la croire, pour la soutenir face à l'adversité et pour prendre les meilleures décisions en vue de son bien-être. N'est-ce pas ?
Sacrée Barbara est une histoire de fantôme en banlieue pavillonnaire, une sitcom domestique qui aurait mal tourné, une plongée anxiogène dans l'American Way of Life, une satire angoissante du néolibéralisme et la preuve, s'il en fallait, que rien n'est plus terrifiant que notre vision formatée du bonheur.
Pièce en dix-neuf scènes
Durée : 55 minutes
8 personnages
Quand il n'essaie pas de transmettre son amour de la littérature et de la culture antique à des collégiens captifs plutôt que captivés, Simon Lecomte s'enferme pour lire ou se réfugie dans les salles obscures pour regarder des films. Sacrée Barbara est sa quatrième pièce. -
Dans cette courte pièce au personnage unique, c'est une ville, Matera, qui s'adresse à nous. Par le biais d'un monologue empli de nombreux rebondissements et variations émotionnelles, elle raconte la lutte incessante des Hommes vivant en son sein.
L'humanité a, depuis son apparition, montré deux visages : le premier, bienveillant et altruiste, s'ouvrant aux autres et refusant la violence injustifiée ; le second, bien plus sombre, pétri de peurs, enfermé dans son égoïsme et sa haine. Entre les pages de ce livre, l'éternel combat intérieur que mène chacun d'entre nous est lentement dévoilé, créant un sentiment dérangeant de vérité et de désespoir.
Comment faire en sorte que la terrible dualité qui sommeille en nous ne nous fasse sombrer dans l'obscurité ? Les Hommes de Matera vont-ils parvenir à mener ce combat universel ou vont-ils céder, eux aussi ?
À travers le regard d'un personnage qui se veut impartial car impuissant observateur, cette pièce propose aux spectateurs une critique acérée des Hommes et de la société moderne. -
Qu'est-ce qui peut pousser un mari à demander à l'amant de sa femme de le supprimer ? Ou, plus exactement, de le rayer de la liste des vivants ? Le désir d'échapper à un danger imminent et d'aller refaire, incognito, sa vie ailleurs.
Mais ce qu'un amant peut accepter de faire par amour, la mort, elle, ne peut le tolérer. C'est qu'elle n'aime pas qu'on se joue d'elle. Ce qu'on lui promet elle le veut. Coûte que coûte. Qui en fera les frais ? Le mari trop hardi ? Les amants trop confiants ? L'assistante trop amoureuse ? Une chose est certaine, l'inspecteur de police, lui, ne s'en laissera pas conter.
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"Comédie dramatique de Muriel Montossey, mise en scène de Fabrice Lotou, avec Muriel Montossey et Thierry Gibon.
Tout commence comme une légère comédie de moeurs avec une idylle d'un soir entre une quinquagénaire pulpeuse bien dans son âge, dans sa peau et dans sa vie qui prend son plaisir en jouant la cougar. Si, en général, l'homme d'un soir n'entend pas s'éterniser au matin, celui de la veille, particulièrement séduisant et séducteur, s'incruste et son comportement devient inquiétant quand il révèle que cette rencontre n'était pas fortuite...
Les acteurs :
Connue pour ses talents d'humoriste, Muriel Montossey signe avec ""Le Choc d'Icare"" une première pièce dans un registre diamétralement opposé, celui de la comédie dramatique, qui s'avère une belle réussite. L'auteur parvient à hybrider différents registres :
Le théâtre psychologique et la mise en abîme du théâtre ; ainsi que plusieurs thématiques, dont la quête d'identité ; le tout dans le cadre d'un huis-clos à suspense assorti au drame du final.
Thierry Gibon est un véritable amoureux du théâtre classique, Thierry Gibon s'est affirmé en jouant les mots des grands auteurs tels que Racine, Musset et Molière. On retiendra également ses prestations dans Les tribulations d'un chinois en Chine de Jules Verne et Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde.
Il fait également diverses apparitions dans des téléfilms, et défend sur scène l'un de ses autres talents, le chant, dans VIVA VERDI sous la direction de Jacques Connor.
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Irène est morte... et toi tu chantes !
Liliane Avram
- Ex Aequo
- Entr'actes
- 16 Janvier 2018
- 9782378730109
« Irène est morte... et toi tu chantes ! » c'est la réplique que lance Alice, indignée, à sa mère qui lui a annoncé, quelques instants plus tôt, le décès de sa tante.
Face à l'insouciance de sa mère et au cynisme de son père, Alice va se confier à Vincent, son frère cadet. Des confidences sur sa vie, ses regrets, ses doutes, son nouvel amour, mais aussi sur Irène, sa tante qu'elle aimait profondément, décédée sans avoir eu le temps de lui révéler son secret.
C'est une pièce sur les rapports familiaux, les non-dits, les malentendus, les faux-semblants. Où l'on voit que la gaieté n'est pas héréditaire, et que derrière le cynisme du père se cache une vraie souffrance.
Quant au secret d'Irène, il pèse sur cette famille depuis des lustres.