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ESPACES 34
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Une jeune fille, issue d'un petit village agricole, vient d'intégrer une grande école, lieu des élites et des nantis. Elle découvre avec fascination ce monde inconnu auquel elle aspire. Mais elle fait aussi face au mépris de classe et aux préjugés des élites masculines à l'égard des femmes.
Face à cette double violence, son corps, livré aux mains incompréhensives des adultes, lui échappe.
Tandis qu'elle retourne de temps en temps chez les siens - qui la soutiennent sans bien comprendre son sentiment d'écartèlement -, et qu'elle repense à sa jeunesse à la campagne et à la petite fille toujours plongée dans les livres, la jeune fille se fraye un chemin dans cet autre monde où le savoir, l'argent, le pouvoir, se transmettent de génération en génération.
Reçue s'interroge les antagonismes entre ville et campagne, sur la violence symbolique qui s'exerce sur les transfuges de classe et particulièrement sur la place des femmes au sein de ces tensions. -
Une femme habille son petit garçon de cinq ans d'une combinaison de spationaute.
Pour le sauver d'un monde qu'elle pense condamné, elle veut le faire passer de l'autre côté d'un trou noir, sur une planète recouverte de forêts épaisses et profondes.
L'enfant se retrouve alors à des millions d'années-lumière de la Terre, dans cet autre monde.
Accompagné d'un vieil homme et d'une garde forestière, il part à la recherche d'un pays légendaire où n'existeraient ni la violence ni la dévastation et que sa mère appelle « Le pays innocent ».
Et si cette femme disait vrai ?
Et si elle avait véritablement sauvé son enfant ? -
Anna Bapst, jeune apprentie en cuisine dans un restaurant étoilé de l'est de la France, rentre dans la ferme familiale. Il est tard. Sa mère et son frère sont dans la cuisine. Ils l'attendent. Ils veulent savoir pourquoi elle n'est pas allée travailler, pourquoi sa mobylette a été vue près de l'ancienne colonie de vacances maintenant réquisitionnée par le département pour y héberger un petit groupe d'adolescents, mineurs isolés.
Quel est ce Marco et sa bande avec qui elle traîne et qui prône la haine nationaliste et le racisme ordinaire ? Qu'a-t-elle à voir avec le jeune passé à tabac là-bas ? Et comment Anna peut-elle oublier qu'elle est issue d'une famille de Justes ? -
Chacun peut faire partie de cette mise en oeuvre ludique ou` la pratique d'activite´s physiques et mentales, relaxantes ou intenses, invite a` vous de´passer dans un univers de plus en plus fantastique et poe´tique. Parviendrez-vous a` vous adapter aux re`gles scientifiques, techniques et commerciales de cette entreprise qui vous propulse de plus en plus haut, de plus en plus loin, au risque d'exploser, tourner en boucle, de´river... ?
Et tandis que ces individus aux aspirations diverses s'activent, e´mergent par touches des questions essentielles : que fait le capitalisme aux individus, comment le vivant-il est manipule´ pour s'inte´grer au syste`me, peut-on y re´sister, quelle est la puissance de l'humain face au tout digital, comment survivre dans une nature pie´tine´e ? -
Pour la premie`re fois de sa vie sexuelle, une femme, ELLLE, se trouve en pre´sence d'un homme, LUI, qui se soucie, et ne se soucie que, de son plaisir a` elle et qui pratique avec art le kunyaza. On se demande jusqu'ou` ira cette aventure quand l'e´poux, L'AUTRE, survient et contraint Lui a` prendre l'engagement de ne plus jamais s'approcher de Elle.
Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'une trahison. L'autre a, en effet, ordonne´ a` Elle de prendre cet amant pour obtenir une grossesse afin de satisfaire son honneur et sa virilite´. Mais il n'avait pas imagine´ qu'Elle puisse de´couvrir le plaisir et e´prouver de la jouissance dans les bras d'un autre. Et cela lui est intole´rable.
Soumise, manipule´e, Elle cependant s'e´veille a` elle-me^me. La re´volte pointe. La laissera-t-on s'engager sur le chemin d'une possible e´mancipation ? Les lois sociales, le carcan patriarcal, la frustration d'un e´poux auront- ils raison d'elle ? -
Procès Galilée
Angela Dematté, Fabrizio Sinisi
- Espaces 34
- Théâtre Contemporain
- 3 Juillet 2025
- 9782847053210
La pièce, s'appuyant sur une grande variété des langues, est une réflexion philosophique et politique sur la science. Cette dernière est-elle un outil de la modernité et du progrès ou lieu d'un nouvel obscurantisme ?
Le premier acte nous plonge en 1633 dans le procès de Galilée (la sentence, l'abjuration) dans une langue retravaillée du XVIIe siècle.
Puis, dans l'acte deux, apparaît Angela, notre contemporaine, jeune chercheuse, mère et intellectuelle, qui tente d 'appréhender la notion de matière. Elle dialogue avec un scientifique présentant l'esprit humain comme un ensemble de connexions - évoquant bien sûr l'intelligence artificielle - mais aussi avec sa mère récemment défunte et porteuse d'un savoir relié à la terre.
Le troisième acte nous transporte dans le monde de l'infiniment grand, celui des étoiles et de l'imaginaire, et dans l'infiniment petit, celui des particules, dans une langue puissamment poétique. -
La véritable histoire de Thelma et Louise
Marion Guilloux
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 6 Juin 2024
- 9782847053067
Trois femmes. Thelma, Louise et Celle qui... Les deux premières, issues de la culture populaire et du cinéma américain, sont une trace vivante du refus de la vie monotone et de l'asservissement perpétré par la domination masculine. Celle qui... s'en souvient. Venue d'une autre époque, elle réinvoque leur puissance et leur pouvoir de résistance : celui du « Non » qui peut engendrer la métamorphose.
Lors de la traversée hypnotique de l'Amérique, les voix se répondent, s'enchâssent, se remémorent, jusqu'au fameux saut final.
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Des images. Publiques et intimes. La photographie d'une soldate américaine tenant en laisse un prisonnier dans la rison d'Abu Ghraib. Le ventre d'une mère. Les mots doux et cruels d'une femme aimée.
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Des jeunes femmes. Elles ont des vies singulières, nées dans l'adversité, bordées d'épreuves. Le monde, la société, l'époque n'y sont pas pour rien.
Elles n'ont pas l'habitude de parler d'elles, encore moins qu'on parle d'elles. Elles doutent de leur usage de la langue.
Si on prête attention à ce qu'elles disent, à comment elles le disent, on entend l'histoire, sinon la vraie, du moins la nécessaire, celle qu'il faut dire pour être soi. Le corps de la langue est aussi leur corps. -
Comment éprouver le sentiment d'être en vie, le préserver, garder la beauté ? C'est ce qu'interroge Claudine Galea dans un texte à la lisière des genres qui creuse la matière-même de l'écriture par une langue multiple (souvenirs, propos, fantasmes, ressouvenirs, citations, extraits...). L'écriture est ici dans la chair.
Si elle parle nommément, clairement, de son histoire (son père, la guerre d'Algérie, les souvenirs de cela), l'écrivaine est aussi devant nous habitée par la présence vivante de la littérature, sans distinction entre passé et présent (Büchner mais aussi Falk Richter, un « frère » d'écriture). Comme une communauté de personnages et d'êtres hantés qui nourrissent et portent la pensée, la dramaturgie, la langue, le possible d'une écriture.
Aucune considération nombriliste mais une transcendance vers des questions essentielles, existentielles.
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La mer est devenue un cimetière, les bateaux de ceux qui fuient sombrent, encore, toujours. On n'en parle quasiment plus. Pourtant cela continue, chaque jour.
Par la voix d'une femme navigatrice et sauveteuse, la réalité des faits se heurte à celle des chiffres. Cette parole nous emporte dans le quotidien des sauvetages, des gestes, de l'empathie et des colères, de l'échec aussi. Et de l'indignation : comment acceptons-nous que l'absence de décision politique fasse perdurer un état d'inhumanité dont on ne parle quasiment plus.
Comment à l'urgence de sauver des vies ne répond pas une urgence politique à agir ?
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Tandis que des habitations se vident, des travaux de démolition/reconstruction sont en cours afin de réhabiliter un ilot urbain et de donner un nouveau visage aux rues et aux bâtisses.
Un homme résiste. Il ne veut pas abandonner sa maison, ses pigeons, ce lieu où il a grandi. Il s'obstine malgré le départ de sa femme, l'hostilité des anciens habitants, les implacables lettres officielles d'expulsion, la dégradation des murs et de son environnement.
Avec lui, vit sa fille dont il prend soin, parfois avec maladresse, cherchant à lui enseigner de ne pas se résigner. Ellemême, confrontée également à la brutalité des autres enfants de son école, fait le récit d'une tendresse rude entre son père et elle, une solidarité.
Une pièce sur le déracinement forcé, l'agonie d'un homme par les yeux de sa fille. -
Camille est partie, elle a laissé Marc et les enfants. La vie continue, Lucie avec son piano, Paul avec ses questions et ses chansons, et les petits déjeuners, à trois. Camille roule en voiture le long de la mer, imagine les enfants grandir, Marc vieillir. Parfois, dans la maison, elle apparaît, elle parle à l'un, à l'autre.
Qu'est-ce qui est vrai, réel ? Qu'est-ce qui est imaginé ?
Récits, dialogues, voix intérieures, rumeurs nouent un étrange suspense.
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Un bruissement de fourmilières
Adeline Flaun
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 14 Novembre 2024
- 9782847053159
Dans une propriété boisée en Martinique, Elisenda, septuagénaire, perd la mémoire. Lucien, la cinquantaine, aide-soignant afro-descendant en réinsertion professionnelle, s'occupe d'elle.
Lors de ses visites quotidiennes, Elisenda évoque son départ de Barcelone pour fuir le régime franquiste avec son père républicain, les camps en France, puis sa jeunesse à Marseille avant d'être recueillie en Martinique par un béké.
Dans la confusion de ses souvenirs, elle prend Lucien pour un autre, ce soldat venu d'Oubangui-Chari pour combattre les nazis en janvier 1945. Cette rencontre d'un soir la marqua à un point tel qu'elle se lança dans l'exploitation de bois précieux et la culture de la banane, d'abord sur l'île puis au Cameroun.
Lucien, de son côté, est tiraillé entre la compassion qu'il ressent pour Elisenda, ses réflexions post-coloniales sur le rapport de classes et son propre passé : à la suite d'un tragique accident, il a affronté la prison pendant une quinzaine d'années.
Tandis que s'aggravent les troubles d'Elisenda qui confond maintenant Lucien avec plusieurs autres, la rencontre entre ces deux solitudes a lieu, les menant chacun sur le chemin de la résilience et du pardon.
Tout autour, se fait sentir l'omniprésence de la nature et l'effet dévastateur des pesticides sur l'ensemble du vivant. -
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Suzy Storck est une femme au foyer qui mène une vie ordinaire dans une petite maison avec mari et enfants. Elle n'a qu'à veiller au bon fonctionnement des journées. Un jour d'été, quelque chose dérape. Sous le poids de la chaleur, sous le poids des gestes répétés, Suzy a un moment d'inattention. Elle sombre et, au fil des heures, visite son passé. Elle prend conscience de ses renoncements et formule son incapacité à vivre selon ses vrais désirs tandis que le soleil du soir tarde à se coucher, que les enfants chahutent, que rentre le mari.
Pendant ce temps, le drame s'est constitué.
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Une femme travaillant dans l'aide sociale à l'enfance est mise à pied. Elle est manifestement une très bonne soignante. C'est l'institution qui dysfonctionne. La violence que vit la petite enfance est terrible. Le rapport à l'intime l'est aussi. Le rapport au pouvoir de l'institution est ravageur. La pièce se déploie autour de trois axes de parole : l'éducatrice qui parle à l'enfant, l'éducatrice convoquée par la, les différentes instances / l'éducatrice qui se souvient de ce qui s'est dit / l'éducatrice chez son psychiatre.
Une éducatrice est mise à pied après avoir alerté sa hiérarchie sur les violences physiques perpétrées par un de ses collègues sur une petite fille qu'elle suit dans un foyer d'enfants maltraités.
Une éducatrice d'une Maison de la Protection de l'Enfance se souvient de sa mise à pied décidée par la direction après qu'elle a dénoncé les violences exercées par un de ses collègues contre une enfant. Elle se souvient des collègues qui l'ont soutenue et du déni de la direction. Elle se souvient aussi des rendez-vous réguliers qu'elle avait avec Jenna, cette enfant violentée par sa famille puis par l'institution. Elle se souvient des jeux et des paroles de l'enfant, de sa parole qui se libère sur les violences qu'elle a subies et les violences et les démons qui désormais l'habitent. -
Guérillères ordinaires : poèmes dramatiques
Magali Mougel
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 6 Avril 2023
- 9782847052930
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Eva, jeune metteure en scène, débute les répétitions de son nouveau spectacle, Macbeth de William Shakespeare. Dix ans plus tôt, sa mère, metteure en scène également, est morte dans des conditions mystérieuses alors qu'elle travaillait justement sur la pièce écossaise. Entre jalousie, magie et exorcisme, confrontés aux questions de notre temps, Eva et ses interprètes vont peu à peu découvrir que le texte de Shakespeare est, comme le prétend sa légende, véritablement maudit.
Texte sur le théâtre, la représentation et le mal absolu, En répétition parle de comment la création peut finir par rendre fou - mais littéralement - fou à lier et comment l'irrationnel et la destruction hantent notre monde contemporain. -
Depuis mon corps chaud
Gwendoline Soublin
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 28 Avril 2022
- 9782847052701
Deux monologues, deux voix, liées l'une à l'autre.
Lui se meurt à l'hôpital, s'adresse en pensées à une femme et livre par fragments des souvenirs, des détails, des visions, de sa vie cabossée.
Elle, une toute jeune fille de 19 ans est confrontée à son premier mourant. Elle l'accompagne, prend soin, observe. Comment côtoyer la mort, la peau des personnes âgées, les odeurs des corps souffrants ? Comment accompagner les derniers instants alors que la parole est impossible ? Toutes ces choses dont à priori on est loin à cet âge, fait de fêtes, de découvertes des corps jeunes et amoureux. Comment cela impacte-t-il possiblement la vie personnelle ?
Sans pourtant dialoguer un échange se noue, au-delà des mots intraduisibles. Tandis que le corps de l'un abandonne ce monde, l'autre y cherche une place, et fait face au vivant friable dont il sera un jour prochain, lui aussi, une trace oubliée.
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Pendant l'extermination, ceux qui maintenant sont morts se sont soulevés, ils ont écrit, enterré leurs récits, caché les livres : leur résistance face à la déshumanisation. Pour demeurer vivants. Par les mots.
Après l'extermination, c'est au témoin de prendre la parole. Il doit rendre visibles leurs traces, déterrer leurs mots, affronter l'Histoire, dire la nudité des faits. C'est lui qui parle pour l'absent, le mort, l'inaudible, le refusé, l'invisible.
En s'adressant, par-delà la Shoah, à tous les massacrés, Michel Simonot interroge le rôle du témoin, loin de tout pathos, et invite le mort à prendre part par lui-même à ce qui s'énonce dans une fiction poétique qui suit le récit et l'exposition brute de faits.
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Elle a quarante-six ans. Elle est employée au rayon Poissons & Crustacés du SuperGéant. Poser, peser, taper, coller : c'est son quotidien. Depuis 4720 jours travaillés, pas d'accrocs. Mais ce matin-là son supérieur l'humilie devant les clients. Il la traite de Cro-magnon. Alors quelque chose s'enraye dans le temps et l'espace. À l'aube du 4721e jour, c'est 3,8 milliards d'années qui s'ouvrent en elle et autour d'elle. Au milieu de la steppe urbaine, une épopée intime, poétique et millénaire commence.
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La petite fille que le soleil avait brûlée
Andrise Pierre
- ESPACES 34
- Theatre Contemporain
- 19 Octobre 2023
- 9782847052985
Après sept années passées à l'étranger, la nièce de Yole revient dans son pays natal pour lui faire une demande très spéciale : porter sa robe de mariée le jour de son propre mariage. Mais la découverte de la robe nuptiale tachée de sang et déchirée ouvre au récit de la vie de Yole et à ceux de toute une société, éminemment patriarcale, qui assujettit les femmes dès leur naissance.
Faire entendre les voix, écrasées par le silence, d'existences ravagées par la religion et les traditions délétères, et enlever le poids de la honte : ce texte comme un cri.