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Il n'y a qu'une seule sortie au défi politique que posent les réfugiés à l'Europe.
Cette sortie consiste à penser et à mettre en place un droit universel à la mobilité. Avec, en aval, le droit de demeurer (séjour à long terme, le droit d'asile (séjour à moyen terme, le droit de port (rester quelques jours et enfin le droit de passage. Un droit universel à la mobilité gui s'exercerait quelles que soient les raisons du départ : politique, économique, existentielle, culturelle ou religieuse...
Un droit qui aurait pour conséquences immédiates, ici et maintenant : l'arrêt des expulsions, la fermeture des centres de rétention, et la régularisation de tous les sans-papiers. Combattre pour ce droit c'est affirmer que l'identité est autre que territoriale, autre que nationale, que l'identité, pour paraphraser Arthur Rimbaud, le poète aux semelles de vent, " est ailleurs ". Anissa est la transposition théâtrale d'un témoignage recueilli auprès d'une jeune femme somalienne par " l'homme au dedans du dedans duquel " les spectateurs sont invités à rentrer.
Cette jeune femme quitta son pays en 1995 pour tenter de rejoindre, en Europe, un militaire français rencontré lors de l'opération Restore Hope. Anissa parle d'un double exil : celui d'une femme qui fuit la guerre et, pour avoir aimé un étranger, sa famille et ses compatriotes, et qui, depuis la corne de l'Afrique, se heurte, sous sa forme administrative, à la forteresse Europe.
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Arsène Droch, directeur d'une usine de volaille, Brit'Butum, employée en CDI et Oyo, le livreur de l'usine se rencontrent pour la première fois...lors d'une grave collision.
Le chauffeur indemne témoigne de ce qu'il a vu. Dans le coma, entre la vie et la mort, Arsène Droch et Brit'Butum, ignorant leur situation antérieure, rejouent et détournent les rapports de domination et d'exploitation, de violence quotidienne au sein de l'usine.
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C'est le face à face, souvent comique, parfois dramatique, d'un maître et de son valet, engagés dans un dialogue sans fin.
Le maître est manifestement un misanthrope, dont le valet essaie de comprendre les propos pour en tirer une signification profonde, ce qui est évidemment tout à fait dérisoire. Le théâtre de l'absurde, aujourd'hui.
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Une jeune dramaturge en panne d'écriture rêve que, précipitée aux Enfers... du théâtre, où elle se fera d'abord prendre pour un homme, elle parcourt à la suite de Shakespeare, son guide, les différents « cercles » de l'illusion, y croisant les figures d'Eschyle, de Brecht et d'Artaud, puis de Sarah Kane la suicidée, au cours d'un songe initiatique qui la conduira, d'épreuve en épreuve, jusqu'à la « Grande Matrice du théâtre », la renvoyant à sa propre vérité.
Les Enfers ventriloques : une pièce-manifeste, une véritable déclaration d'amour au théâtre qui en convoque tous les grands spectres parce que le dialogue avec les morts ne doit pas se rompre tant qu'ils n'ont pas rendu la part d'avenir qui a été enterrée avec eux (Heiner Müller). Et qui nous plonge dans ce hors-temps de l'illusion où pourront se rencontrer aussi bien Don Juan, Ophélie ou Cassandre que les personnages de Beckett.
Mais aussi : une pièce décrivant, sur un mode tantôt ludique et tantôt philosophique, en empruntant à Dante, Aristophane, Freud et quelques autres, le processus même de création et les complexes rouages de l'imagination.
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Portrait d'une famille refermée sur elle-même pour surmonter ses blessures.
La pièce laisse sourdre ce qui se transmet de génération en génération, au-delà des mots : peurs inconscientes, angoisses, désirs plus ou moins refoulés, comportements hors norme...
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Une approche de la création théâtrale au XIXe et XXe siècles regroupant les travaux d'une vingtaine de chercheurs et spécialistes de théâtre...
Depuis deux siècles, le théâtre de création, voire d'avant-garde, est confronté de manière insistante et paradoxale à l'impossibilité même de sa représentation. Il y a là assurément le signe d'une crise, ou d'une série de crises, qui font désormais partie de l'histoire du théâtre, et qu'il convient de penser comme un tout. Ainsi, depuis Les Scènes historiques de Ludovic Vitet et les coups de force de la dramaturgie romantique jusqu'aux expériences limites du théâtre contemporain (chez Samuel Beckett, Fernando Arrabal, Heiner Müller ou Valère Novarina), le théâtre n'a pu éviter de se lancer et d'affronter des défis, au risque de se condamner à la censure parfois, mais plus souvent encore à l'incompréhension et à la marginalité. Ce défi est d'abord politique et social, bien sûr, mais aussi esthétique dès lors qu'il s'agit, tout au long de ces deux siècles, de déplacer les frontières du possible dramaturgique.
Le possible ou l'impossible théâtral, tels sont à la fois les mots, la question, et la scène où s'enracine cet ouvrage, d'un remarquable niveau de connaissance et de réflexion
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Poème dramatique pour voix et corps, Sainte dans l'Incendie est une fantaisie héroïque, une suite de variations sur une petite paysanne de légende, brûlée par la vie, traversée par des voix oubliées, échafaudant une autre histoire de France, faisant théâtre de tout. Encore une fois un voyage dans le temps et l'espace. La perche tendue à un acteur athlétique.
L'ombre d'une chance.
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La mère, le père, trois filles. Un repas de Noël, une dinde, la vie à avaler. La mère à boire. A tomber, à se couper, à saigner. Hôpital, sirène, angoisse, parole. Chacun(e) a sa chose à dire. Sa pelote de mots à dévider. Les petites scènes s'épanchent de la même plaie. Ça suppure, ça suppose, ça pontifie, ça s'expose. La liste des courses côtoie la course après le rien, la comptabilité des extases, la mémoire des morts. Les dominos des vérités se télescopent, se touchent maladroitement. Ce qui s'écoule s'écroule un peu, pour finir. Et produit un léger bruit de verre brisé. A cet éclat si familier, nos oreilles universelles acquiescent. Cette musique fraternelle, cette collusion entre catastrophe et banalité. Ecrire comme ça, ce n'est pas (seulement) du jeu. C'est un art du mélange, clin d'oeil à l'oenologie et leçon de vie ordinaire. Bernard Falconnet a élaboré un cru subtil. Cruauté fine, science maîtrisée du trop plein familial. Note d'humour en fin de bouche. A la vôtre.
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Cette pièce, directement inspirée de Shakespeare, est une oeuvre condensée, riche, d'une écriture qui fait preuve d'une rare efficacité.