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Puf
17 075 produits trouvés
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Des vertus, on ne parle plus guère.
Cela ne signifie pas que nous n'en ayons plus besoin, ni ne nous autorise à y renoncer. mieux vaut enseigner les vertus, disait spinoza, que condamner les vices : mieux vaut la joie que la tristesse, mieux vaut l'admiration que le mépris, mieux vaut l'exemple que la honte.
Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître, comme il convient, et son unique juge.
Dans quel but ? pour être plus humain, plus fort, plus doux. vertu c'est puissance, c'est excellence, c'est exigence. les vertus sont nos valeurs morales, mais incarnées, autant que nous le pouvons, mais vécues, mais en acte : toujours singulières, comme chacun d'entre nous, toujours plurielles, comme les faiblesses qu'elles combattent ou redressent. il n'y a pas de bien en soi : le bien n'existe pas, il est à faire et c'est ce qu'on appelle les vertus.
Ce sont elles que je me suis données ici pour objet : de la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur ces vertus qui nous manquent (mais point totalement : comment pourrions-nous autrement les penser ?), et qui nous éclairent.
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Être quelqu'un de bien : Philosophie du bien et du mal
Laurence Devillairs
- Puf
- 25 Septembre 2019
- 9782130818700
On préfère de nos jours parler d'éthique plutôt que de morale. Les deux termes renvoient pourtant à une même réalité. Comment expliquer cette réticence ? Comment expliquer aussi que fleurisse l'expression « c'est une belle personne », qui ne veut rien dire, mais qui exprime ce refus de toute référence à la morale ? Serait-ce parce que la morale rappelle la "leçon de morale", entre punition et contrainte ? Pourquoi est-il si difficile d'être quelqu'un de bien ? Pourquoi nous sentons-nous obligés d'ajouter, lorsque nous disons de quelqu'un qu'il est gentil, que c'est là un compliment ? La gentillesse serait-elle un défaut et la méchanceté un signe d'intelligence, à tout le moins de lucidité ? Qu'est-ce que la méchanceté ?
Philosophie du bien et du mal, des gentils et des méchants, cet ouvrage fait appel, sans jargon mais avec le sérieux requis, aux thèses, souvent radicales, et aux critiques, parfois étonnantes, des philosophes pour interroger notre rapport au bien et au mal, et pour tenter de déterminer ce qui peut faire de nous quelqu'un de bien.
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Petit manuel philosophique à l'intention des grands émotifs
Ilaria Gaspari
- Puf
- 4 Mai 2022
- 9782130835479
Les émotions ont mauvaise presse et souffrent depuis toujours d'un préjugé tenace. Les émotions, ce sont les « humeurs », ou encore les « passions » ? passivité de l'âme. Aujourd'hui encore, les hommes, bien souvent, ne doivent pas montrer leurs larmes, tandis que les femmes passent pour hystériques quand elles le font. Pourtant, ce sont nos émotions, ce que nous ressentons, qui nous rendent humains.
À rebours du développement personnel, c'est un guide philosophique des émotions que propose Ilaria Gaspari. Nostalgie, angoisse, gratitude, etc. : les mots que nous mettons sur nos maux ont une histoire, celle de toutes les personnes qui les ont vécues, dites, chantées, étudiées. En s'appuyant sur les plus grands philosophes et la littérature, des récits initiatiques d'Homère à Schopenhauer en passant par Spinoza, Ilaria Gaspari montre que ce qui est le plus intime est aussi universel : les émotions nous inscrivent dans la lignée des hommes.
À travers ce voyage émotionnel dans le temps et la philosophie, à partir de son expérience personnelle, Ilaria Gaspari enjoint à se reconnaître comme émotif afin de ne pas se laisser dominer par elles, ne pas les subir, ni les réprimer, mais les vivre et nous fier à ce qu'elles nous disent. Car c'est l'émotion que nous ressentons qui nous rappelle nos besoins profonds, qui nous rappelle que nous sommes humains. -
« Les douze articles ici rassemblés entrent dans la série de ce que j'appelle, pensant à Schubert, mes impromptus : des textes brefs, résolument subjectifs, écrits sur le champ et sans préparation (comme dit le Dictionnaire de Littré), qui s'adressent au grand public et sont le plus souvent, malgré l'éventuelle légèreté de l'écriture, d'une tonalité quelque peu grave ou mélancolique. C'est encore le cas dans ce recueil, et d'autant plus, s'agissant de ce dernier point, que la plupart de ces minuscules essais (pour reprendre cette fois le mot de Montaigne) portent sur des sujets en effet sombres ou douloureux : le pessimisme, le tragique, la mort des enfants, le handicap, l'agonie, le bagne, le suicide, l'euthanasie... J'ose croire qu'ils ne seront pas pour autant cause de tristesse, mais aideront plutôt à accepter, si possible joyeusement, la part, en toute vie, de deuil, de chagrin ou de détresse. C'est la joie qui est bonne, mais d'autant plus méritoire et belle qu'elle est souvent difficile.
À l'exception du dernier, qui est de très loin le plus long, tous ces textes ont été (ou seront, pour deux d'entre eux) publiés ailleurs, dans des ouvrages collectifs ou à titre de préface ou postface. On trouvera en fin de volume la date et le lieu de leur publication passée ou à venir. Ils sont tous ici revus, corrigés, parfois sensiblement augmentés. Merci aux auteurs ou éditeurs qui les ont suscités ou accueillis.
Quant au dernier texte, qui est inédit, il ne doit d'exister qu'aux lecteurs (et plus souvent aux lectrices) qui m'ont expressément demandé de l'écrire. Qu'ils en soient eux aussi remerciés. » -
D'écrivain comblé et adulé, il était devenu un exilé se plaignant auprès de Romain Rolland de ne plus recevoir de courrier. Admirant profondément Montaigne mais aussi Nietzsche, Dostoïevski et Freud, Stefan Zweig souffrait d'être si peu semblable à ses modèles. Il lit et commente passionnément Montaigne pour y trouver la voie de sa liberté intérieure, la force d'assumer son ultime décision.
Préface d'André Comte-Sponville.
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« Du mécanique plaqué sur du vivant ». Cette formule n'est pas elle-même plaquée mécaniquement par Bergson sur le rire. Bien au contraire, c'est un Bergson à la fois psychologue, sociologue, philosophe de l'art et moraliste qui écrit Le Rire, essai sur la signification du comique , en 1900, au coeur d'une oeuvre dont ce livre est une étape majeure, et d'un moment dont il traverse tous les enjeux. Une diversité infinie donc, mais plus que jamais dans une intuition, dans une écriture d'une simplicité extrême qui en font un chef d'oeuvre unique.
Préface de Camille Riquier.
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L'interprétation du rêve introduit à la fois une nouvelle méthode et une nouvelle théorie. La méthode est celle de l'analyse et des associations ; elle décompose le contenu de rêve manifeste en autant d'éléments ou constituants du rêve pour retrouver, en suivant les cheminements de pensée du rêveur, les pensées de rêve latentes. " L'interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient de la vie psychique. " (S. Freud) Direction scientifique : Jean Laplanche. Direction de la publication : Pierre Cotet. Notices, notes et variantes par Alain Rauzy. Traduit par Janine Altounian, Pierre Cotet, René Lainé, Alain Rauzy, François Robert. Préface de François Robert.
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Au cours de sa vie, qui débuta en 1452, Léonard de Vinci se construisit de multiples
identités : celle d'artiste complet formé par le peintre-sculpteur Verrocchio, celle de
mécanicien, celle d'homme de cour, celle d'ingénieur militaire engagé par César Borgia,
celle de savant et d'anatomiste, celle d'organisateur de spectacles à machines et celle,
enfin, d'ami du roi de France.
Fils illégitime privé de formation universitaire, cet autodidacte fut bien plus que l'auteur
de la Joconde ou l'inventeur de machines volantes. Cette biographie permet de le
suivre dans tous les lieux qu'il fréquenta, de Vinci à Florence, de Milan à Venise et
dans le Frioul, des routes poudreuses de la guerre dans les Marches jusqu'à Florence,
de Milan à Rome et de Rome à Amboise, au Clos Lucé, où il mourut en 1519. Aucune
période ne correspond à une activité unique : Léonard est toujours tout à la fois peintre,
technicien, anatomiste, philosophe, et savant, capable de remettre en question les
certitudes de son siècle, n'acceptant qu'une autorité, celle de l'expérience. -
Grand format 15.85 €
Indisponible
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Tout semble avoir été dit sur l'Occupation de la France entre 1940 et 1945, sauf son
histoire à travers les yeux de celles et ceux qui l'ont vécue. C'est à restituer cette part
encore trop négligée que s'attache ce livre.
Que signifie être sous la coupe de l'Allemagne après la défaite de la France ? Que
voulait dire être Français en territoire occupé ? Guillaume Pollack donne à voir le
quotidien et le sens de l'engagement d'une famille durant ces heures sombres, et
décisives. Comment survivre aux restrictions ? À la domination nazie, renforcée par la
collaboration des autorités françaises ? Comment mener le combat contre l'occupant ?
C'est le mystère et la force de l'engagement que tente de décrire et de comprendre ce
livre : comment devient-on résistant ? Au nom de quoi mène-t-on cette guerre
clandestine, violente et tragique ? -
Les hommes fréquentent notre territoire depuis au moins 1,2 million d'années. Du Paléolithique jusqu'à la fin de l'Âge du bronze (autour de 800 ans avant notre ère), ce livre raconte comment les différentes vagues de peuplement ( Homo heidelbergensis , Neandertal puis Sapiens), venues d'Europe centrale ou du Proche-Orient, ont remodelé ce qui deviendra la France.
L'angle choisi est original : des chapitres thématiques (sur le mode de vie, les industries, le traitement des morts, la violence et les inégalités sociales, le statut des femmes, les mythes et les croyances) autorisent un point de vue global sur la manière dont les sociétés ont évolué, de quelle manière elles se sont affrontées ou métissées, pour investir en définitive tout un espace géographique dont elles ont remodelé les paysages. C'est la « grande chaudière » dont parle Ernest Renan, d'où sortira plus tard la France.
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Sur la Psychopathologie de la vie quotidienne est un des ouvrages majeurs dans l'édification théorique de la psychanalyse par Freud. Dans l'ordre chronologique (1901), mais peut-être aussi dans l'ordre d'importance, il vient en deuxième après L'interprétation du rêve (1900) pour construire les bases d'une théorie de l'inconscient. Freud y traite des « troubles fonctionnels psychiques » : oublis de noms, déformations de souvenirs, lapsus, opérations manquées, superstitions, etc. C'est donc l'un des textes fondateurs de la psychanalyse qui est ici mis à disposition dans la traduction des OCF-P dirigée par Jean Laplanche.
Préface de Clotilde Leguil.
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À l'heure de la transition écologique, ne pourra-t-on plus jamais voyager comme avant ? Faut-il limiter ses déplacements, voire renoncer aux voyages ? Ces questions n'ont rien inédit. Les philosophes de l'Antiquité, sans avoir ni l'avion, ni Internet, les avaient pour l'essentiel déjà posées. Car les voyages ont toujours eu un caractère ambigu et polémique.
A contre-courant des idées reçues, Juliette Morice propose de penser le voyage, depuis ses tout débuts jusqu'à l'ère du tourisme de masse. Ce que l'on découvre alors, ce ne sont pas tant les contradictions de cette pratique, que les nôtres propres, désir d'évasion et refus de l'inconnu, entre mensonges exotiques et besoin d'ailleurs.
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Un sens à la vie : Enquête philosophique sur l'essentiel
Pascal Chabot
- Puf
- 28 Août 2024
- 9782130838241
Le sens est partout mais sa définition, nulle part. On veut du sens pour son travail, dans ses relations, face au système. Mais que cherche-t-on en cherchant du sens ? Que cache ce Graal éternel, devenu tellement important qu'il semble avoir supplanté la recherche du bonheur ?
Pour y répondre, cette enquête montre comment le sens circule entre ce que nous sentons, ce que nous comprenons et ce que nous désirons. Or une mutation majeure a rompu l'équilibre entre ces trois pôles car dès que nous consultons un écran, nous nous branchons au « surconscient » numérique qui bouleverse notre rapport au sens. De là, ce qu'il faut appeler les « digitoses » contemporaines : le burn-out, l'éco-anxiété, la rivalité avec l'intelligence artificielle et le triomphe des machinoïdes, ces humains qui ressemblent à leurs outils.
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Nous autres Européens : dialogue philosophique avec Bruno Latour
Bruno Karsenti
- Puf
- 1 Mai 2024
- 9782130868651
A l'été 2022, Bruno Karsenti et Bruno Latour s'entretiennent au sujet de l'Europe. Le texte qui en ressort est l'un des derniers chantiers auquel Latour eut le temps de s'atteler, avant sa disparition à l'autome suivant. Plus qu'un dialogue, c'est un véritable essai de philosophie politique que nous livrent les deux hommes. De la crise actuelle de l'Europe depuis les années 1990, autour des trois grands enjeux que sont la crise climatique, la question musulmane et la divergence de conception entre Est et Ouest de l'État-nation, naît le péril de la montée des nationalismes - enjeu majeur du prochain scrutin de juin 2024.
Loin de n'être qu'observateurs du présent, Latour et Karsentiproposent un autre regard, une «sociohistoire», pour sortir de cette crise : l'Europe ne peut se décrire correctement sans rappeler le sens exact des concepts modernes d'« individu », de «peuple», de « démocratie », et de « souveraineté ». Il s'agit en fin de compte d'appliquer à l'Europe la question posée par Bruno Latour dans l'un de ses derniers livres : où atterrir ?, et d'aménager le retour à soi comme à un lieu consistant où s'éprouvent et se forgent nos attachements réels. Ainsi seulement pourra-t-on délivrer de l'Europe un portrait qui corresponde à l'expérience européenne en train de faire, par-delà la crise.
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La Poétique de l'espace explore, à travers les images littéraires, la dimension imaginaire de notre relation à l'espace, en se focalisant sur les espaces du bonheur intime. Le « philosophe-poète » que fût Gaston Bachelard entend ainsi aider ses lecteurs à mieux habiter le monde, grâce aux puissances de l'imagination et, plus précisément, de la rêverie. Aussi l'ouvrage propose-t-il tout d'abord une suite de variations poético-philosophiques sur le thème fondamental de la Maison, de celle de l'être humain aux « maisons animales » comme la coquille ou le nid, en passant par ces « maisons des choses » que sont les tiroirs, les armoires et les coffres.
Il ouvre de la sorte une ample réflexion sur l'art d'habiter le monde, impliquant une dialectique de la miniature et de l'immensité, puis du dedans et du dehors, qui s'achève par une méditation des images de la plénitude heureuse, condensant les enjeux anthropologiques, métaphysiques et éthiques de cette oeuvre sans précédent.
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Cette édition des Méditations reprend la traduction faite à partir du texte latin, publié en 1641, par le duc de Luynes et revue par Descartes avant sa première édition française en 1647. Le livre se compose de six Méditations suivies des Réponses aux objections. Ces dernières avaient été sollicitées par Descartes « pour faire que tout ce en quoi le lecteur pourrait trouver de la difficulté, se trouve éclairci par mes réponses.» (Lettre à Mersenne, 21 janvier 1641).
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Les Juifs français et le nazisme 1933-1939 : L'Histoire renversée
Jérémy Guedj
- Puf
- 27 Mars 2024
- 9782130830009
Les Juifs français vécurent l'avènement du nazisme comme une nouvelle affaire Dreyfus. Leur conception de l'Europe et de leur propre condition en furent bouleversées, même si, dans les années 1930, la France passait encore pour un puissant rempart. Une image tenace les présente comme incrédules et passifs face à Hitler, parce qu'ils auraient refusé de voir et d'agir, du moins pas à la hauteur de l'histoire qui s'écrivait sous leurs yeux. Mais pouvaient-ils prévoir l'inédit ? Quels moyens d'action s'offraient à eux pour contrer les funestes promesses et décisions de celui qui tenait désormais l'Allemagne sous sa coupe ? Cet ouvrage se propose de saisir ces questions en replongeant dans l'univers de Juifs français dont les certitudes paraissaient suspendues à un avenir inquiétant. Il leur fallait vivre malgré l'histoire dont ils espéraient qu'elle finirait par se renverser.
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La situation est inédite. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, nous n'avons disposé d'autant d'informations et jamais nous n'avons eu autant de temps libre pour y puiser loisir et connaissance du monde. Nos prédécesseurs en avaient rêvé : la science et la technologie libéreraient l'humanité. Mais ce rêve risque désormais de tourner au cauchemar. Le déferlement d'informations a entraîné une concurrence généralisée de toutes les idées, une dérégulation du « marché cognitif » qui a une fâcheuse conséquence : capter, souvent pour le pire, le précieux trésor de notre attention. Nos esprits subissent l'envoûtement des écrans et s'abandonnent aux mille visages de la déraison.
Victime d'un pillage en règle, notre esprit est au coeur d'un enjeu dont dépend notre avenir. Ce contexte inquiétant dévoile certaines des aspirations profondes de l'humanité. L'heure de la confrontation avec notre propre nature aurait-elle sonné ? De la façon dont nous réagirons dépendront les possibilités d'échapper à ce qu'il faut bien appeler une menace civilisationnelle.
C'est le récit de cet enjeu historique que propose le nouveau livre événement de Gérald Bronner.
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Ce volume réunit la mythologie grecque et la mythologie latine, son héritière non sans
d'importantes variations. Les traces que nous en avons sont diverses, dans des
inscriptions ou dans des textes littéraires, dans des commentaires perdus, sur des
monuments... Rédiger ce livre a donc imposé de faire des choix parmi les très
nombreux mythes et leurs variantes, les sources, les thèmes, les auteurs pour
présenter un ensemble articulé autour de deux questions éternelles : d'où venonsnous ? Où allons-nous ?
Car les dieux sont multiples, et leurs aventures et celles des héros, très diversifiées,
avec bien des contradictions. Du récit des grands mythes résulte un feu d'artifice de
figures et de récits fabuleux. Plus qu'une succession d'histoires, il faut donc voir dans
la connaissance des mythes la possibilité d'établir des liens pour appréhender le
monde, ses origines, le sens de l'Histoire, ses limites. À ce titre, plus qu'un
enrichissement culturel ou littéraire, les mythes constituent une clé de lecture pour
confronter l'antique au moderne et répondre aux questionnements les plus actuels.