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Vincent Quivy
-
Jusqu'à l'épuisement de la nuit : Le convoi des tatoués
Vincent Quivy
- Anne Carrière
- Litterature Francaise
- 24 Janvier 2025
- 9782380823455
Le 27 avril 1944, plus de 1 600 hommes, arrêtés par les Allemands dans la France occupée, sont embarqués dans un train à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. Parmi eux, le poète Robert Desnos, le dirigeant communiste Marcel Paul et le comte Paul Chandon-Moët. Déportés politiques, ils sont les seuls non-Juifs à se voir tatouer leur numéro de détenus sur la peau. Ces « Tatoués », comme on va les surnommer, sont ensuite disséminés dans les camps de concentration du IIIe Reich. Ils vivront l'enfer pendant plus d'un an. La moitié d'entre eux ne rentreront pas.
Ce livre suit les traces de bon nombre de ces hommes, depuis les jours sombres de l'Occupation jusqu'à la nuit sans fin de la déportation. Il raconte l'Histoire à travers leurs histoires, touchantes ou glaçantes, anecdotiques ou symboliques, tragiques et parfois pleines d'espoir. Militants politiques, résistants, responsables de premier plan ou opposants anonymes, petits délinquants, « raflés » par hasard, adolescents turbulents ou traîtres jetés au milieu de leurs victimes, ils constituent un ensemble divers et varié de parcours dont le point commun est d'avoir été brisé par l'ogre nazi. -
Les soldats perdus. des anciens de l'oas racontent
Quivy Vincent
- Le Seuil
- 15 Avril 2003
- 9782020530934
Ils étaient officier, étudiant, médecin, industriel, ils sont devenus " activistes " et " rebelles ".
Aujourd'hui, " terroristes à la retraite ", les anciens de l'OAS livrent leur vie, leurs motivations et racontent le combat sans pitié pour l'Algérie française. Cette vingtaine de récits croisés plonge dans les coulisses de l'histoire, des débuts du contre-terrorisme aux heures clandestines de l'OAS en passant par les préparatifs du 13 mai 1958 ou les dessous du putsch de 1961. Du lieutenant Jean-Marie Curutchet, responsable de l'OAS-Métropole à Pierre Guillaume, le " crabe-tambour ", de Jean-Claude Pérez, un des chefs de l'organisation à Armand Belvisi, chargé d'assassiner de Gaulle, de Joseph Rizza, ancien des commandos Delta à Jean-Jacques Susini, cofondateur de l'OAS, ils forment, eux tous, hauts responsables ou hommes de base, théoriciens ou plastiqueurs, un portrait de groupe.
Celui des soldats perdus de l'Algérie française. Insurgés contre la république, ils sont devenus, à l'heure des déchirures, les parias de la Nation. Acteurs puis perdants de l'histoire, ils ont, de l'exil à la prison, brûlé leur existence et subi le déshonneur. Aujourd'hui, entre amertume et apaisement, ils parlent.