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Documentation Francaise
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La mondialisation immatérielle Tome 76
Thierry Verdier, Pierre-jean Benghozi, Françoise Benhamou
- Documentation Francaise
- Rapports Du Cae
- 13 Août 2008
- 9782110072764
La mondialisation avec son expansion à l'ensemble des secteurs de la société continue de susciter craintes et inquiétudes. Le Conseil d'analyse économique estime qu'une meilleure compréhension des aspects immatériels de la mondialisation lèverait en partie ces réticences. Le groupe de travail du CAE dirigé par Daniel Cohen et Thierry Verdier a cherché à produire des statistiques qui permettent de mieux saisir la réalité de la mondialisation dans le domaine des biens immatériels. Les auteurs du rapport proposent également plusieurs mesures de politique économique. Il s'agit sur ce sujet d'une approche plutôt inédite qui témoigne d'une réelle volonté d'éclaircissement. La première concerne le secteur du livre en proie, lui aussi, au développement du numérique. Pour favoriser la diffusion des ouvrages, l'idée retenue est celle du téléchargement des livres après une période de dix ans, sur la base d'un abonnement forfaitaire. La deuxième recommandation concerne l'interconnexion des abonnements multimédia. La troisième, plaide en faveur d'une politique tarifaire européenne en matière de biens pharmaceutiques. Enfin, la quatrième mesure concerne la révision des quotas de diffusion audiovisuels. Comme tous les rapports du CAE, cet ouvrage propose, en fin de volume, un résumé d'une dizaine de pages en français, puis en anglais.
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Mondialisation : les atouts de la France
Philippe Aghion, Patrick Artus, Collectif
- Documentation Francaise
- Rapports Du Cae
- 30 Août 2007
- 9782110068576
La France dispose-t-elle d'atouts dans la mondialisation et si oui, comment les valoriser ? C'est à cette question que répondent les différentes contributions individuelles rassemblées dans ce rapport. Plusieurs lignes de force apparaissent, qui conjuguent diagnostics et recommandations.
À cet égard, Patrick Artus analyse les forces et les faiblesses de la spécialisation internationale de la France, par comparaison avec nos principaux partenaires et concurrents. Des efforts particuliers doivent être faits dans certains domaines pour améliorer la compétitivité de notre pays : éducation supérieure, R&D, innovation. Philippe Aghion et Élie Cohen proposent de combiner des politiques transversales et des politiques colbertistes traditionnelles. Les premières, de type top-down, sont orientées vers une meilleure utilisation de nos ressources ; les secondes, de type bottom-up, se justifient dans les activités où les coûts fixes sont importants et dans les secteurs stratégiques où notre pays doit se rapprocher de la frontière technologique, sans que cela porte atteinte à la concurrence. Élie Cohen et Thierry Madiès soulignent la pertinence de la politique des pôles de compétitivité et suggèrent des pistes d'amélioration. L'apport de Daniel Cohen et Thierry Verdier concerne plus particulièrement les secteurs culturels, la pharmacie et l'informatique, secteurs soumis à une mondialisation immatérielle notamment dominée par les États-Unis.
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Crises de la dette : prévention et résolution
Richard Portes
- Documentation Francaise
- Conseil D'analyse Economique
- 5 Septembre 2003
- 9782110054548
Alors que les crises financières se sont succédé dans les pays émergents, avec des effets souvent dévastateurs, comment les prévenir et les résoudre ? Comment adapter le système financier international à la globalisation des marchés financiers ?
Le rapport de Daniel Cohen et Richard Portes se concentre sur les crises de la dette souveraine. Il fait le constat qu'un certain nombre de crises, qui se sont révélées être ex post des crises de la dette, sont initialement des crises de confiance. Ne peuvent-elles pas être prévenues ? Les auteurs font la proposition originale d'un « régime d'endettement » dans lequel les pays émergents s'engageraient à ne pas dépasser un certain niveau de spread de signature, fixé à l'avance. Le FMI jouerait un rôle préventif accru dans le contexte de ce «régime d'endettement», intervenant comme « prêteur en premier ressort » plutôt que comme «prêteur en dernier ressort».
Ce rapport est commenté par Olivier Davanne et Sylviane Guillaumont-Jeanneney. Il est accompagné de six compléments. Les deux premiers soulignent que le FMI ne peut pas jouer le rôle de prêteur en dernier ressort international. Le troisième rappelle que la mise en place de codes et standards, élément central de la politique de prévention des crises, suppose le choix d'un bon « sequencing », fonction de l'évolution des institutions du pays. Le quatrième donne une perspective historique des crises financières de 1980 à 2002 : les crises de la dette des pays latino-américains (1982), les crises des années quatre-vingt-dix (Mexique 1994-1995, Asie 1997-1998) caractérisées par de larges mouvements de capitaux et une montée des titres obligataires dans les instruments de dette ; enfin les crises récentes (1998-2002) (Russie, Brésil, Turquie, Argentine, Equateur...), à nouveau des crises de la dette souveraine. Le cinquième complément critique à la fois le déficit démocratique des Institutions Financières Internationales et la doctrine du FMI fondée sur le consensus de Washington. Enfin, proposant une relecture de la récente approche de Lerryck-Meltzer favorable aux « dons versus prêts » aux pays pauvres, le dernier complément souligne son intérêt pour le développement de partenariats publics-privés.