Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Libretto
-
Les chroniques de Sir Nigel Loring Tome 1 : la compagnie blanche
Arthur Conan Doyle
- Libretto
- Litterature Etrangere
- 4 Novembre 2021
- 9782369146025
Ce roman haut en couleur nous fait partager les aventures bondissantes d'un étudiant, nommé Alleyne Edricson, devenu écuyer de Sir Nigel, et qui s'en va guerroyer dans le royaume de France du XVe siècle. Il est accompagné de ses fidèles amis, à la tête de cette fameuse Compagnie Blanche, composée des plus valeureux archers que compte l'Angleterre.
Considéré par la critique comme « le meilleur roman historique depuis Walter Scott », ce roman sur fond de guerre de Cent Ans, avec ses duels acharnés, ses combats héroïques et ses hauts faits d'armes mêle passions amoureuses et joyeuses beuveries.
-
Les deux aventures de Sir Nigel Loring formaient, dans l'esprit de Conan Doyle, deux romans jumeaux mais bien disctincts (La Compagnie blanche et Sir Nigel), qui se pouvaient lire dans l'ordre que l'on voulait. Le premier (1890) avait certes été publié quinze ans avant le second, mais dans la mesure où Sir Nigel revient sur la jeunesse du héros de toute l'affaire, en pleine guerre de Cent ans, on peut parfaitement commencer par lui...
Il y a du Don Quichotte dans ce roman batailleur, truculent, où les puissants de ce monde n'ont pas le meilleur rôle. Du Shakespeare aussi. Et l'on ne s'étonne pas que la critique anglaise ait placé d'emblée cette double merveille à la même altitude qu'Ivanhoé. -
Le meilleur roman historique depuis Ivanhoé » : tel fut l'accueil de la critique à la sortie de ce livre (1899) que Conan Doyle considérait - avec Sir Nigel, qui lui fait suite à sa façon - comme son oeuvre la mieux inspirée. Quel régal, au surplus, pour des lecteurs français, que d'entendre la guerre de Cent ans racontée par un Anglais ! Et par un Anglais dûment frotté de Chaucer et de Shakespeare. A suivre Sir Nigel et les trois cents archers de la légendaire Compagnie à travers Rouergue, Quercy, Guyenne et Gascogne - alors terres anglaises -, c'est un autre Moyen Age que nous découvrons : traité à l'anglo-saxonne, c'est-à-dire avec ce mélange d'érudition, de passion chevaleresque et de liberté aventureuse que nos voisins d'Outre-Manche, à la suite de Walter Scott et de Stevenson, ont su miraculeusement préserver.
La guerre est là, bien sûr, mais aussi la passion amoureuse, les joutes entre chevaliers - sur la lice de Bordeaux -, les repues franches. Des personnages historiques croisent la route de nos héros endiablés. Ils ont nom Édouard III Plantagenêt, le Prince Noir, Pedro le Cruel, Bertrand Du Guesclin ou Tiphaine Raguenel. On assiste à la révolte de Jacques Bonhomme en Auvergne, à un combat naval dans la Manche, à des batailles rangées, à des duels, des concours de tir à l'arc. Le tout emporté par une verve et des dialogues ferraillants qui confèrent à cette fresque un relief, une verdeur, une « vie » hautement jubilatoires.