Alfredo Gomez muller
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Les droits de la Terre-Mère : Nature, Pachamama et Buen-vivir
Alfredo Gomez-muller
- Wildproject
- Petite Bibliotheque D'ecologie Populaire
- 18 Octobre 2024
- 9782381140780
Un petit manuel de référence sur la
question des droits de la nature -
Communalisme andin et bon gouvernement : la mémoire utopique de l'inca Garcilaso
Alfredo Gomez-muller
- Libertalia
- 8 Septembre 2022
- 9782377292332
Au XVIe siècle, l'immense empire inca établi sur les Andes s'effondre sous les coups de l'envahisseur espagnol. Avec la fin de l'hégémonie inca, c'est toute une culture du « bon gouvernement » qui est réduite au silence - silence que Garcilaso tentera d'annuler dans les Commentaires royaux sur le Pérou des Incas. Il y décrit un ensemble de lois et de principes limitant la propriété et favorisant la redistribution des richesses en vue de subvenir aux besoins de chacun - structure socio-politique que d'aucuns considéreront comme un « communisme primitif ». Les écrits de Garcilaso ont eu beaucoup d'influence sur les réformateurs sociaux et révolutionnaires des siècles suivants. Ce livre en propose une synthèse.
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Le postcolonialisme en Amérique latine ; débats contemporains
Alfredo Gomez Muller
- Kime
- 11 Mars 2016
- 9782841747436
En Amérique latine comme ailleurs, la critique postcoloniale apparaît comme une condition pour le renouvellement des dialogues interculturels orientés vers la construction d'une modernité alternative, ou d'une vraie postmodernité, fondée sur une autre manière d'habiter la terre, moins dévastatrice pour la nature comme pour les humains.
Reprenant d'une manière inédite la perspective ouverte au XXe siècle par des auteurs comme José Carlos Mariátegui, Alberto Flores Galindo, Pablo González Casanova ou René Zavaleta, les études postcoloniales latino-américaines contribuent à la critique d'un modèle culturel, social et politique fondé sur le clivage traditionnel entre la « civilisation » et la « barbarie ».
Articulée initialement par un versant de la modernité européenne qui trouvera au XVIIIe siècle une forme systématique dans l'anthropologie des Lumières (M. Duchet), cette dichotomie a été au départ la matrice idéologique de la domination coloniale européenne, et, plus tard, de celle des nouvelles élites « républicaines » attelées à la tâche de construire l'unité sociale et politique sur la base du modèle européen de l'État-nation. Au XIXe siècle et durant une bonne partie du XXe, l'unité de la «Nation» est imaginée de telle manière qu'elle implique l'exclusion de la différence culturelle dans l'espace public. Or, depuis les quatre dernières décennies, les nouvelles formes de la mobilisation indienne et la renaissance des identités afro-américaines participent à la crise des modèles identitaires établis et au surgissement, dans divers domaines du culturel et du politique, de manières inédites d'imaginer l'identité (subjective, sociale, culturelle, nationale) et d'assumer la diversité culturelle (inter-culturalité, multiculturalismes, indianisation) dans la sphère publique. Le présent ouvrage propose un aperçu des problématiques, recherches et discussions actuelles sur le postcolonial en Amérique latine, en prenant comme fil conducteur les processus de reconfiguration identitaire liés à l' « émergence indienne » et au renouveau actuel des identités afro-américaines.
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L'anarchie et le problème du politique
Alfredo Gomez-muller
- Kareline
- 25 Septembre 2014
- 9782357481107
L'histoire de l'anarchisme est traversée par une tension permanente entre le projet d'une organisation non étatique du public et la nécessité d'utiliser la médiation politique-étatique comme force d'action. Les textes rassemblés ici interrogent cette tension comme le symptôme d'un problème général qui touche au sens même du politique, et dont on trouve une forme d'expression dans la crise contemporaine des formes établies de démocratie représentative ou l'émergence de nouvelles formes d'action publique.
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Le reconnaissance : réponse à quels problèmes ?
Alfredo Gomez-muller
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 6 Février 2009
- 9782296073746
Avec le développement de l'exigence de justice culturelle, dans le monde contemporain, la notion de reconnaissance est en train d'acquérir une importance nouvelle dans la vie des personnes, des groupes et des sociétés.
Dans de nombreux pays où les institutions publiques sont partiellement remodelées en vue d'intégrer le fait de la diversité culturelle, la " reconnaissance " devient une catégorie centrale dans les domaines de l'éthique, du politique et du droit. En partant de différents lieux de la reconnaissance - le corps, la culture, la condition sociale -, les études qui composent ce livre proposent de repenser la notion de reconnaissance, en interrogeant les liens qui la rattachent à des conceptions spécifiques de " l'identité " et de la subjectivité.
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Sartre et la culture de l'autre
Alfredo Gomez-muller
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 15 Juin 2006
- 9782296006423
Après la Deuxième Guerre Mondiale, la théorie sartrienne de la relation avec l'autre s'oriente progressivement vers une réflexion sur la culture de l'autre. Basée sur le principe de la reconnaissance de l'autre culture, cette réflexion anthropologique comporte une double dimension éthique et politique, qui s'est traduite, dans le concret de l'histoire, par l'engagement anticolonialiste de Sartre et son choix en faveur d'une autre culture mondiale, basée sur l'universalité concrète de la solidarité.
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Notre époque prend conscience du fait que la crise économique mondiale comme la dévastation généralisée du milieu naturel sont des aspects particuliers d'une crise plus large qui concerne les manières de vivre, et donc le sens et la valeur que nous conférons à la vie et à l'existence en général. La crise de « nos » sociétés est une crise de la culture ou de la « civilisation », c'est-à-dire d'un certain mode de vie articulé par une représentation globale du monde et s'incarnant dans des modèles spécifiques de subjectivité et de subjectivation.
Le capitalisme - privé ou d'État- est un régime de clôture du possible qui assigne à l'humain et à tout ce qui existe la signification absolue de ressource disponible en vue de l'accumulation de l'avoir et du pouvoir. Par là même, le capitalisme est en soi un régime de dévastation de l'humain et de la nature non humaine, régime qui est incompatible avec la culture dont le sens premier, rappelons-le, est le prendre soin de la terre - puis le prendre soin de l'humain. Aujourd'hui comme au XIXe siècle, la critique du régime « moderne » de dévastation de la vie humaine et de la vie en général passe par une critique culturelle du capitalisme, qui assumerait le fait que le capitalisme n'est pas simplement un mode de production mais aussi et surtout un régime d'enfermement de l'humain dans l'enclos d'une rationalité purement instrumentale et calculatrice orientée vers la finalité absolue de l'avoir accumulatif et du pouvoir sur les autres et sur les choses. Un régime produisant une subjectivité « unidimensionnelle », capable de finalités utilitaires mais incapable de (re)créer socialement et incessamment une symbolique du sens existentiel. Subjectivité sans esprit, à l'image de ce « dernier homme » décrit par Nietzsche, pour lequel l'habitude de regarder vers le bas lui fait perdre jusqu'à la signification du mot « étoile ».
La critique de la clôture capitaliste du symbolique ne signifie nullement qu'il faille revenir aux récits du sens et de la valeur qui avaient cours à l'époque de Nietzsche -comme le prétendent certains intégrismes religieux et politiques du présent. En tant que modalité de l'exigence critique de la pensée, la critique culturelle du capitalisme nous invite à repenser historiquement les conditions du sens existentiel et de la valeur, par delà toute dogmatique et en deçà des dichotomies établies entre le « réel » et l' « utopie », la « raison » et l'« imaginaire », le « visible » et l'invisible ». Elle entend ainsi contribuer à libérer un espace de pensée et de passion en vue de la (re)création des « énergies utopiques » de l'humain ou, pour le dire peut-être plus simplement, de l'esprit humain. Ce livre entend proposer, de manière succincte, une série de repères historiques et thématiques de la critique culturelle du capitalisme.
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Dans la société contemporaine, l'exigence de justice et la question du sens deviennent les préoccupations majeures des hommes. Car justice et sens dessinent les nouvelles frontières des solidarités interhumaines. Comment mettre en oeuvre une telle requête quand l'économique impose ses lois, que les grandes institutions politiques et religieuses sont en crise de signification ? Dans le débat qui oppose les tenants du libéralisme et les adeptes du communautarisme, Alfredo Gomez-Muller propose une nouvelle approche qui articule l'idée moderne de justice et le sens d'une existence en commun. Sans sacrifier les attentes des individus aux finalités du groupe social ou aux impératifs du néolibéralisme, il invite à repenser l'éthique d'un nouveau vivre ensemble.
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Vivre, bien vivre, sur-vivre, mal-vivre : quels sont les critères qui nous permettent aujourd'hui de qualifier notre vie comme « bonne » ou « mauvaise » ? En observant que ces critères ne peuvent pas simplement inventés par l'individu isolé, la réflexion éthique contemporaine redécouvre l'actualité de la question de la « vie bonne » ou du « bonheur ». Les six contributions qui forment cet ouvrage collectif abordent cette question commune, en interrogeant les rapports entre l'éthique et la théorie du sujet, la liberté et le désir, l'autonomie et l'éducation morale, le « juste » et le « bien »,, l'éthique et l'esthétique.
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La biographie et l'oeuvre de Sartre sont l'histoire d'une conversion, lente et douloureuse, d'une compréhension « individualiste » à une compréhension « sociale » de la subjectivité. Au fil de cette histoire, les déplacements anthropologiques, éthiques et politiques s'entrecroisent avec une variation fondamentale qui touche à la question du sens et de la valeur de l'existence: de l'affirmation de l'absurdité d'être la « Nausée » Sartre passe à la conscience du sens comme enjeu biographique-historique de l'existence. Avant le tournant de la Seconde Guerre mondiale, le thème de la contingence radicale ou de l'absurdité de l'existence domine dans la pensée Sartre ; à partir du tournant, la contingence perd, progressivement, son caractère d'absolu et appartient désormais au registre de l'être-en-société. Suivant cette nouvelle perspective, l'expérience de la contingence radicale signifie un effondrement de la relation sociale, que Sartre décrit, biographiquement, comme une « chute ». L'expérience de l'absurdité est une expérience sociale, qui engage des manières particulières de comprendre la subjectivité, la relation avec les autres, la liberté et l'agir en général. N'étant pas des attributs « ontologiques » ou « naturels » de l'existence, le sens et le non-sens apparaissent comme des possibilités de l'humain, confiées à la responsabilité de l'humain. Ce livre se propose de retracer l'histoire de cette découverte.
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Constructions de l'imaginaire national en Amérique latine
Alfredo Gomez-muller
- Pu Francois Rabelais
- 5 Juillet 2012
- 9782869062795
Construction et reconstruction des imaginaires de l'identité collective en Amérique latine. Cette perpétuelle reconstruction des symboliques de l'auto-identification prend, pour l'essentiel, la forme d'un incessant va-et-vient d'images du même et de l'autre, qui, d'un continent à l'autre, sont sans cesse reprises, refusées, adaptées ou resignifiées à partir de contextes sociaux, culturels et politiques très variés.
Dans la production littéraire ou historiographique comme dans les discours politiques ou la création artistique, ces constructions identitaires configurent diversement les rapports entre la diversité et l'unité, depuis l'opposition post-coloniale entre la "barbarie" et la "civilisation" jusqu'à la configuration moderne de la nation qui, identifiant l'unité à l'homogénéité, tend à effacer la diversité ou à la dégrader.
En faisant jouer les ressources de l'interdisciplinarité, les diverses études qui composent cet ouvrage interrogent les concepts d'"identité" et de "nation", décrivent la genèse des imaginaires de l'identité dans les anciennes colonies espagnoles d'Amérique, examinent la fonction de ces imaginaires dans le cadre des interactions sociales à partir du XIXe siècle, analysent leurs modes de circulation et de réception, identifient des filiations, déplacements, ruptures, continuités et discontinuités tant au niveau des formes que des contenus.
Elles entendent ainsi contribuer à l'élaboration d'une compréhension renouvelée de l'architecture complexe de l'imaginaire de la nation en Amérique latine, et, plus généralement, des processus de construction de l'imaginaire national.
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La question de l'humain entre l'éthique et l'anthropologie
Hubert Faes, Alfredo Gomez-muller, Fred Poché, Marc Grassin, Nathalie Frogneux, Paul Fornet-Betancourt
- L'Harmattan
- 1 Novembre 2004
- 9782747567589
"Que doit-on garantir de manière prioritaire à chacun?" Cette question renvoie à une pluralité de conceptions de l'humain, qui se rattachent à la diversité des cultures, des contextes et des défis auxquels les hommes et les femmes de la planète doivent faire face. L'affirmation de l'humain comme exigence éthique universelle serait-elle dès lors illusoire?